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Au Nom d’Allah Le Clément Le Miséricordieux

 Livre 45


 Le Livre des sujets divers


Chapitre Premier:


 Des prières faites pour la Médine et ses habitants


 

(1636) 1 - Anas Ibn Malek a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «Grand Allah! Bénissez-les (on sous-entend les Médinois) dans leur mesure, bénis les dans leurs sa'as et moudds».


(1637) 2 - Abou Houraira a dit: «A la cueillette des premiers fruits, les gens les apportaient à l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah)». En le prenant, l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) disait: «Grand Allah! Donne nous Ta bénédiction dans nos fruits, bénis-nous notre moudd. Grand Allah! Abraham, Ton serviteur, Ton ami confident, et Ton envoyé, et moi, je suis ton serviteur, ton Prophète. Il T'a invoqué pour la Mecque, et moi, je T'invoque pour la Médine, et moi, je T'invoque des mêmes propos pour la Médine, tout comme il l'avait fait pour la Mecque, et une fois autant». Puis l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) appelait le plus petit garçon qu'il ait vu, et il lui donnait ces premiers fruit».


 

 

Chapitre II


 

Le sujet d'habiter à Médine et du fait de la quitter.


 

(1638) 3 - Katan Ibn Wahb Ibn Oumair Ibn Al-Ajda' a rapporté que Youhanness, l'affranchi de Al-Zoubair Ibn Al-Awwam lui a appris, qu'étant assis chez Abdallah Ibn Omar, alors que c'était l'incursion (contre Yazid Ibn Mou'awia), une esclave vint le saluer en disant: «Je veux, ô Abou Abdul-Rahman, quitter la Médine, parceque que la vie y est si pénible». Abdallah Ibn Omar lui répondit: «Restes-y, ignorante; j'ai entendu l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) dire: «Toute personne supportant la vie dure à Médine, et la pénibilité de ses conditions, je lui serai intercesseur ou témoin le jour de la résurrection».

(1639) 4 - Jaber Ibn Abdallah a rapporté qu'un bédouin avait fait serment d'allégeance à l'égard de l'Islam avec l'Envoyé d'Allah r Sur lui la graœ et la paix d'Allah. Le bédouin, tomba malade à Médine et vint trouver l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) et lui dit: O Envoyé d'Allah! libère-moi de mon serment», ce que l'Envoyé d'Allah refusa de faire. Puis le bédouin revint une seconde fois, récidiver la même demande, qui fut toujours refusée, puis encore pour une troisième fois, où la demande fut également repoussée. Le Bédouin sortant, l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) lui dit: «Médine est comme le souffle d'une forge où la scorie est explusée, et où l'odeur est purifiée».


(164t) 5 - Abou Houraira a rapporté qu'il a entendu l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r Sur lui la gr✠et la paix d'Allah dire: «On m'a ordonné d'être dans un bourg dévorant tous les autres bourgs on l'appellait Yathreb, mais c'est la Médine Elle expulse les gens (méchants) tout comroe le soufflet d'un forgeron purifie le fer des impuretés».


(1641)6 - Hicham ibn Ourwa a rapporte d'après son père, que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r Sur lui la gr✠et la paix d'Allah a dit: «Nul ne ne quitte la Médine pour une aversion contre elle, sans que Allah n'y installe mieux que celui qui l'a quitté.


(1642) 7 - Soufian ibn Abi Zouhair a rapporté qu'il a entendu l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r Sur lui la grâce et la paix d'Allah dire: «le Yemen sera conquit, alors des gens arriveront appelant d'autres à s'y rendre avec leurs parents et d'autres qui répondront aussi à leur appel, bien que la Médine leur est la meilleure place, s'ils le savaient. Aussi Chàm (la Syrie) sera envahie, des gens appelleront d'autres à s'y rendre avec leurs parents-et d'autres encore répondront à leur appel, alors que la Médine leur est la meilleure place, s'ils le savaient. L'Irak encore sera envahie, où les gens appelleront d'autres à s'y rendre avec leurs parents, et d'autres aussi répondront à leur appel, pourtant la Médine leur est la meilleure place, s'ils le savaient».


(1643) - Abou Houraira a rapporté que l'Envoyé d'Allah r Sur lui la gr✠et la paix d'Allah a dit: «Vous quitterez la Médine bien qu'elle sera dans la meilleure des conditions possibles; ce qui fera que les chiens et les loups y entreront et urineront sur les pilliers de la Mosquée ou sur le Minbar.On lui demanda:"O Envoyé d'Allah qui cueillera les fruits de cette époque là ? Il répondit:"Ils seront pour les animaux c'est-à-dire les oiseaux et les fauves qui les rechercherons."

(1644) 9 - On rapporta à Malek que Omar Ibn Abdul Aziz, sortant de la Médine, y jeta un coup d'œil, pleura et dit à son affranchi: «ô Mouzahem' crains-tu que tu sois l'un de ceux que la Médine expulse»?.


 

Chapitre III


 

Le caractère sacré de Médine.


 

(1645) 10 - Anas Ibn Malek a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) regardant le mont Ouhod, dit: «Tel est un mont qui nous aime et que nous aimons. Grand Allah! Ibrahim T'a demandé que la Mecque soit sacrée et moi, je Te demande que la Médine soit un territoire sacré entre ses deux extrémités (couvertes de pierres noires volcaniques)».


(1646) 11 - Sa'id Ibn Al Moussaiab a rapporté que Abou Houraira disait: «Si j'avais vu les gazelles broutant l'herbe à Médine, je ne les aurais pas effarouchées. Car l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «L'espace compris entre les deux extrémités (couvertes de pierres volcaniques), à Médine, est sacré».


(1647) 12 - Ata Ibn Yassar a rapporté que Abou Ayoub al-Ansari a trouvé à Médine, de jeunes garçons acculant un renard dans un coin; alors il les a chassés (libérant ainsi l'animal).

- Malek a dit: «On m'a appris, qu'il leur avait dit: «faites-vous cela, dans l'enceinte sacrée de l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah)»?


(......) 13 - Malek a rapporté qu'un homme lui a dit: «Zaid Ibn Thabet se rendit chez moi, alors que j'étais à Al-Aswaf (lieu à Médine). Trouvant dans ma main une pie-grièche, que j'avais capturée, il me l'ôta et la libéra».


Chapitre IV


 

De l'épidémie à Médine


 

(1648) 14 - Aicha, la mère des croyants a rapporté: «Une fois que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) se rendit à Médine, Abou Bakr et Bilal tombèrent malades. Me rendant chez eux, j'ai dit à mon père: «Père, comment te sens-tu? Et à Bilal: «Comment te sens-tu»? Aicha continua et dit:« Abou Bakr était enfiévré, et disait: « Tout homme désire être, en bon état, le matin, avec sa famille mais la mort est plus proche de lui que les lacets de ses sandales». Quant à Bilal, à chaque fois qu'il se ressaisissait, il disait: «Combien je désire connaître, si je passerais une nuit dans une vallée entouré de jonc aromatique (izkhir) et de chiendent (Makka). Ou encore que je boirai des eaux de la source Majinna (Endroit près de la Mecque) «Ou que je verrai Chama et Tafil». (Deux montagnes à une distance de 30 miles de la Mecque.)

Aicha de continuer: «Je me rendis chez l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) et lui appris à leur sujet (à savoir de Abou Bakr et Bilal). Alors il me dit: «Grand Allah! Fais que nous aimions la Médine tout comme nous aimons la Mecque, même plus. Fais que cette ville soit saine pour nous, et bénis pour nous ses sa'as, ses moudds, et fais que la fièvre soit transmise de cette ville à Jouhfa».


(......) 15 - Aicha a dit: «et Amer Ibn Fouhaira disait:«J'ai connu la mort avant de la goûter. «La mort du poltron, lui arrive d'en haut».


(1649) 16 - Abou Houraira a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «Les anges gardent les entrées de Médine; ni la peste, ni l'Antéchrist n'y pénétreront».


 

Chapitre V


 

De l'exclusion des Juifs de Médine


 

(1650) 17 - Ismail Ibn Hakim a rapporté que Omar Ibn Abdul Aziz disait: «Les dernières paroles dites par l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) (lors de sa maladie) sont: «Que Allah maudisse les juifs et les chrétiens qui ont pris les tombeaux de leurs prophètes, des lieux pour prier. Deux religions qui n'existeront jamais dans la terre des Arabes».


(1651) 18 - Ibn Chéhab a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «deux religions ne peuvent jamais exister ensemble dans la presqu'île Arabe».

- Ibn Chéhab a ajouté: «Omar Ibn Al-Khattab, s'enquête afin de se rassurer des propos de l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r Sur lui la grâce-et la paix d'Allah qui avait dit: «Deux religions ne peuvent jamais exister ensemble dans la presqu'île Arabe»; après cela, Omar exclut les juifs de Khaibar».


(1652) 19 - Malek a dit: «Et Omar Ibn Al-Khattab avait exclu les juifs de Najran et de Fadak. Cependant les juifs de Khaibar, quittèrent cette ville sans avoir droit ni à ses fruits, ni à son territoire. Par contre les juifs de Fadak, avaient droit et à la moitié des fruits et à la moitié du territoire, car l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) avait pactisé avec eux de leur donner la moitié des fruits et la moitié du territoire. Ainsi Omar, leur a approprié et la moitié des fruits et la moitié du territoire, en leur donnant en échange de l'or, de l'argent, de chameaux, des cordes, et des bâts, et après il les a exclus».


 

Chapitre VI


 

Du sujet de Médine


 

(1653) 20 - Hicham Ibn Ourwa a rapporté d'après son père que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah), à la vue du mont Ouhod, a dit: «C'est une montagne qui nous aime, et que nous aimons».


(1654) 21 - Abdul Rahman Ibn Al-Kassem a rapporté que Aslam, l'affranchi de Omar Ibn Al-Khattab, lui a appris, qu'en visitant Abdallah Ibn Ayach Al-Makhzoumi, il trouva chez lui des raisins macérés, tout en étant sur la voie menant à la Mecque. Aslam lui dit: «Omar Ibn Al-Khattab aime une telle boisson». Abdallah Ibn Ayach remplit une grande coupe, l'apporta à Omar et la posa devant lui. Omar la porta à la bouche puis leva la tête en disant: «Cette boisson est si délicieuse». Il but puis passa la coupe à un homme assis qui était à sa droite. Aussitôt que Abdallah voulut quitter, Omar Ibn Al-Khattab l'appela et lui dit: «est-ce toi qui as dit, que la Mecque est meilleure que la Médine»? Abdallah répondit: «plutôt j'avais dit, que cette ville est l'enceinte sacrée du Allah où se trouve sa Maison Sacrée». Omar reprit: «il n'y a rien à dire au sujet de l'enceinte Sacrée d'Allah et de Sa Maison». Omar reprenant la même question une seconde puis une troisième fois, après quoi Abdallah partit».


 

Chapitre VII


 

Au sujet de la peste


 

(1655) 22 - Abdallah Ibn Abbas a rapporté: «Omar Ibn Al-Khattab partit pour le Châm (Syrie), en arrivant à Sargh (bourg dans la vallé de Tabouk) des généraux commandants des armées, Abou Oubaida et ses compagnons le croisèrent et lui apprirent que la peste était répandue à Cham. Ibn Abbas de continuer: «Alors Omar Ibn Al-Khattab dit: «amène moi les plus anciens des Mouhajirines (dit émigrés). Ceux-ci arrivèrent, Omar leur demanda conseil au sujet de la peste répandue au Cham., alors là, ils se montrèrent de plusieurs avis où les uns ont dit: «Puisque tu es là pour une affaire à compléter, nous te conseillons de continuer ton chemin», alors que d'autres lui proposèrent de rebrousser chemin, surtout qu'il est en compagnie des derniers survivants des compagnons de l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah). Omar alors leur dit: «Laissez-moi» et demanda qu'on lui amène les Ansars. On les convoqua et Omar demanda leur avis, ayant agi pareillement aux Ansars, et encore s'étant disputés les avis, Omar leur dit: «laissez-moi» et demanda qu'on lui fasse venir les vieillards de Qoraich qui ont émigré lors de la conquête de la Mecque. Les vieillards se montrèrent tous du même avis et dirent à Omar: «nous envisageons que tu rebrousses chemin avec tes compagnons sans courir le risque d'entrer dans un pays où la peste s'est répandue». Alors Omar annonça aux hommes: «Je serai sur ma monture, en voie de retour, demain matin; ainsi préparez-vous». Abou Oubaida Ibn al Jarrah lui dit: «Fuyez-vous la destinée d'Allah»? Omar lui répondit: «Si c'était un autre que toi qui me l'avait dit? O Abou Oubaida! Oui. Nous fuyons le sort d'Allah pour un autre. Comment te comportes-tu, si tu avais un troupeau de chameaux que tu avais amené dans une vallée qui a deux pentes: l'une est fertile, et couverte d'herbes, alors que l'autre est stérile et aride. En faisant paître les chameaux dans la pente fertile, ne le feras-tu pas selon la destinée d'Allah? Et en le faisant paître dans l'autre pente, ne sera-t-il pas encore au nom de la destinée d'Allah»? Ce fut l'arrivée de Abdul Rahman Ibn Awf, qui était absent pour satisfaire un besoin naturel, et disant: «J'en ai à ce sujet une certaine connaissance, car j'ai entendu l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) dire: «Si vous entendez dire que la peste a attaqué un pays, n'y allez plus. Et s'il est fait que la peste attaque un pays où vous vous trouvez, ne quittez pas ce pays afin de fuir la maladie». Omar ainsi loua Allah et revint chez lui».


(1656) 23 - Sa'd Ibn Abi Waqas a rapporté d'après son père qu'il a entendu quelqu'un demander à Oussama Ibn Zaid: «Qu'as-tu entendu l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) dire à propos de la peste»? Oussama répondit: «l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «La peste est un châtiment que Allah avait envoyé à Bani Israël, ou à ceux qui vous ont précédés; ainsi quand vous êtes au courant de l'attaque de cette maladie dans un pays, n'y entrez pas; et si la maladie attaque le pays où vous vous trouvez, ne quittez pas ce pays, afin de fuir cette maladie».


(1657) 24 - Abdallah Ibn Amer a rapporté que Omar Ibn Al-Khattab quittant pour Châm (Syrie) et arrivant à Sargh, on lui apprit que la peste est dans ce pays. Abdul Rahman Ibn Awf lui rapporta que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «une fois que vous apprenez que la peste y est dans un pays, n'y entrez plus. Et si cette maladie attaque le pays où vous vous trouvez, ne quittez pas le pays, afin de la fuir».


(1658) 25 - Salem Ibn Abdallah a dit que Omar Ibn Al-Khattab était revenu de Sargh, d'après les dires de Abdul Rahman Ibn Awf».


(1659) 26 - On rapporta à Malek que Omar Ibn Al-Khattab a dit: «une maison à Roukba (lieu situé entre la Mecque et l'Irak) m'est de mieux préférée que dix autres à Châm».

- Malek expliquant ce hadith, dit: «Omar entendait dire la longue vie des habitants de cette localité (Roukba), et la gravité de cette maladie à Châm.

 

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