Le verdict de celui qui se moque de la religion pour faire rire les gens
Q : Certaines personnes blaguent en tenant des propos moqueurs sur Allah, Son Messager ou Sa religion. Quel est le jugement vis-à-vis de cela ?
R : Nous disons que cet acte, qui est le fait de se moquer d’Allah, de Son Messager, de Son Livre ou de sa religion, même si c’est pour blaguer ou pour faire rire les gens, est de la mécréance et de l’hypocrisie (Nifâ
Si les parents refusent d'un commun accord une prétendante.
Q : Je suis un jeune homme qui désire semarier. J’ai demandé sa main à une fille qui n’est pas de notre famille. Quand j’en ai informé mon père et ma mère, ils ont refusé catégoriquement ce mariage, bien que je voulais absolument me marier avec cette fille. Dès lors, ma mère m’a déclaré : « Si tu te maries avec elle, je ne te pardonnerais jamais ni sur terre, ni dans l’autre monde, et
Le verdict d'Allah sur ceux qui commettent des péchés
Le verdict d'Allah sur ceux qui commettent des péchés.
Q : Allah le Très-Haut a dit :
« La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. »1
et Il a dit aussi :
« Et ceux qui lancent des accusations contre des femmes chastes sans produire par la suite quatre témoins, fouettez-les de quatre-vingts coups de fouet. »2
et Il a dit encore :
« Le voleur et la voleuse, à tous deux coupez-leur la main en punition de ce qu’ils se sont acquis et comme châtiment de la part d’Allah. Allah est Puissant et Sage. »3
Concernant les gens qui commettent de tels péchés et pour lesquels on a trouvé personne pour exécuter les peines sur eux et qui sont morts sans se repentir : quel sera alors le verdict d’Allah sur eux le Jour du Jugement ?
R :La louange est à Allah et que la prière et le salut soient sur Son Messager, sa famille et ses Compagnons…
La doctrine des gens de la Sunna et du Consensus concernant celui qui, parmi les musulmans, meurt en persistant dans un grand péché comme la fornication, la diffamation et le vol est qu’il sera soumis à la volonté d’Allah, gloire et pureté à Lui : s’Il veut, Il lui pardonnera, et s’Il veut, Il le châtiera pour son péché dont il ne s’était pas repenti, et sa demeure sera finalement le Paradis, selon la parole du Très-Haut :
« Certes, Allah ne pardonne pas qu’on Lui donne quelqu’as
(1601) 1 - Mouhammad Ibn Amr Ibn Hazm a rapporté d'après son père que dans la lettre écrite par l'Envoyé d'Allah r (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah), et envoyée à Amr, on souligne ce qui suit: «Pour un homme assommé, le prix du sang est de cent chameaux, et il en est de même pour un nez entièrement amputé; pour une blessure à la tête influant sur le cerveau, le tiers de la dyia, et de même pour un ventre attaqué; pour l'œil, la main, et le pied, chacun est de cinquante chameaux; pour tout doigt amputé, dix chameaux; quant à la dent arrachée et à la blessure atteignant l'os, chacun est de cinq chameaux».
Q : Les gouvernants ont émis un sage décret qui interdit de fumer dans les entreprises publiques. Certains responsables adhèrent à ce décret et veillent à son application, alors que d’autres n’y adhèrent pas. Ces derniers sont-ils considérés comme ayant trahi la confiance que les gouvernants ont placée en eux ?
R : Ceux qui ne sont pas pliés à cet ordre ont trahi la confiance et ont commis deux péchés. Le premier : le fait de fumer qui est illicite et répréhensible car cela présente de grands méfaits et de l’enivrement parfois ; le deuxième : la désobéissance aux gouvernants alors qu’ils leur ont ordonné d’abandonner ce péché et d’en empêcher les employés, alors qu’Allah, élevé soit-Il, a dit :
« Ô les croyants! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d’entre vous qui détiennent le commandement. »1
Le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :
« Celui qui m’obéit a obéi à Allah et celui qui me désobéit a désobéi à Allah. Celui qui obéit au gouvernant (Amîr) m’a obéi, et celui qui désobéit au gouvernant m’a désobéi.»2
Ce que l’on entend par là, c’est l’obéissance au gouvernant dans le bien, car le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit :
« Il n’y a d’obéissance que dans les bonnes œuvres. »3
Et c’est Allah Qui guide vers la réussite.
Fatwa du cheikh Ben Baz
Fatâwâ lil-Muwazzhafîna wal-’Ummâl, page 68 et 69.
Le hadith : « Il n'y a ni contagion, ni mauvaise augure »
Le hadith : « Il n'y a ni contagion, ni mauvaise augure »
Q : Comment faire s’accorder le sens des deux hadiths : « Il n’y a ni contagion, ni mauvaise augure » et « Fuis le lépreux comme tu fuirais le lion. »
R : De l’avis des savants, il n’y a pas de contradiction entre ces deux paroles et toutes deux remontent au Prophète, prière et salut d’Allah sur lui. Il a dit :
« Il n’y a ni contagion, ni mauvaise augure, ni Hâmma, ni Safar, ni étoiles qui font tomber la pluie, ni démons. »[1]
C’est une négation de toutes les croyances pré-islamiques disant que les maladies telle que la gale étaient contagieuses par elles-mêmes et que celui qui côtoyait le malade contractait sa maladie, ce qui est faux. En effet, cela est fonction de la prédestination et de la volonté d’Allah. Il se peut très bien qu’une personne en bonne santé en côtoie une autre malade sans qu’il ne lui arrive quoique ce soit, comme cela se passe et c’est bien connu. C’est pour cela que lorsqu’un homme a questionné le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, au sujet des chameaux sains qui contractent la gale quand un chameau galeux les côtoie, sa réponse a été :
« Et qui a donc contaminé le premier ? »[2]
Quant au hadith prophétique :
« Fuis le lépreux comme tu fuirais le lion »[3],
ainsi que le hadith :
« On ne doit pas aller faire boire un troupeau malade au même endroit qu’un troupeau sain »[4],
La réponse est que l’on ne doit croire qu’il y aura
Q : Quel est le regard de la religion sur le fait de penser au péché sans le commettre, comme voler ou commettre l’adultère, en sachant qu’on ne le commettra pas, même si on en a les moyens ?
R : Tout ce qui passe par l’esprit de l’homme et concerne les idées mauvaises, comme l’adultère, le vol, le fait de boire du vin ou autre, mais n’est pas commis, ne sera pas compté, conformément aux hadiths du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui :
« Allah ne punit pas ma communauté pour les idées qui lui effleurent l’esprit, si elle ne les commet pas ou n’en parle pas» et « Quiconque pense à une mauvaise action sans la commettre, alors cette mauvaise action ne sera pas écrite. »
Dans une autre variante rapportée par Al-Bukhârî et Muslim, selon Ibn cAbbâs, qu’Allah les agrée :
« Elle sera comptée comme une bonne action car elle a été délaissée par crainte pour Moi. »
Le sens est donc que celui qui n’exécute pas une mauvaise action par crainte d’Allah, cela lui sera compté comme une bonne action. S’il la délaisse pour d’autres raisons, elle ne sera comptée ni comme bonne action, ni comme mauvaise. Ceci fait partie de la bonté d’Allah et de Sa miséricorde envers Ses serviteurs. Nous Le louons et Le remercions pour cela et il n’y a pas de divinité [digne d’adoration] autre que Lui, ni de Seigneur qui Lui soit égal.
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Fatwa de cheikh Ben Baz.
Recueil de Fatwas et d‘Articles Divers, tome 5, page 424.