La Médecine Prophétique

Star InactiveStar InactiveStar InactiveStar InactiveStar Inactive

LA MEDECINE PROPHETIQUE

 

Par IBN QAYYIM AL JAWZIYYA

 

 

 

Chapitre X


La cure du nerf sciatique


Ibn Majah a cité dans ses «Sunans» ce Hadith rapporté par Mohammed Ben Syrin d'après Anas Ben Malek: «J'ai entendu le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, dire: la cure du nerf sciatique sera de faire fondre la graisse d'une brebis des nomades, la diviser en trois parties et en boire une potion à jeûne le long de trois jours».


L'infection du nerf sciatique provoque des douleurs qui pren­nent naissance à la jointure de la hanche pour atteindre la cuisse et peut-être s'étendra-t-elle jusqu'à l'astragale. Plus sa durée se pro­longe, plus elle se propagera entraînant l'atonie des pieds et des cuisses.
Ces paroles renferment deux acceptions médicale et linguistique. Quant à l'acception médicale, il a été préalablement indiqué que le Hadith du Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, revêt deux aspects:
Un aspect général selon le temps, le lieu, les personnes et les situations et un aspect spécifique en fonction de ces facteurs précités ou de l'un d'eux.

Star InactiveStar InactiveStar InactiveStar InactiveStar Inactive

 

LA MEDECINE PROPHETIQUE

 

Par IBN QAYYIM AL JAWZIYYA

 

 

 

Chapitre IX


La cure de L’épilepsie


Dans les deux «Sahihs», sont mentionnées ces paroles de 'Ata' Ben Abi Rabah: «Ibn Abbass a dit: Te désignerai-je une femme vouée au Paradis? Je répondis positivement. Il me dit: cette femme noire vint trouver le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, et lui dit: Je suis épileptique et il m'arrive de me dénuder. Invoquez Allah pour qu'il m'enveloppe de Ses grâces».
Il répondit: «Si tu te montres patiente, tu auras le Paradis comme récompense et si tu le désires, j'invoquerai Allah pour qu'il te guérisse». Elle répliqua: «Je patienterai», puis ajouta: «Je me dénude. Implorez Allah afin que je cesse de le faire. Et il invoqua Allah pour elle».
L'épilepsie revêt deux formes: l'épilepsie due aux mauvaises âmes terrestres et celle qui est occasionnée par les mauvaises humeurs. Le deuxième genre d'épilepsie a constitué le pivot des recherches des médecins quant à sa cause et sa cure. L'épilepsie des âmes est avouée par leurs chefs et leurs habiles qui ne la rejettent point. Ils reconnaissent que son remède serait d'opposer les âmes supérieures honnêtes et charitables à ces âmes hypocrites et maléfiques pour repousser leurs effets, contrer et invalider leurs actes.


Hippocrate a stipulé ceci dans certains de ses livres mentionnant certains remèdes à l'épilepsie en affirmant: «Ceci apporte un profit à l'épilepsie causée par les humeurs et la matière. Quant à l'épilepsie occasionnée par les âmes, elle n'est guère éliminée par cette cure».

Star InactiveStar InactiveStar InactiveStar InactiveStar Inactive

 

LA MEDECINE PROPHETIQUE

 

Par IBN QAYYIM AL JAWZIYYA

 

 

 

Chapitre VII


Le temps propice à l’appliccation des ventouses


Al-Tirmizi a cité dans son «Al-Jamé» un hadith rapporté par Ibn Anass que le Prophète a dit: «Le meilleur moment pour l'appli­cation des ventouses est le dix-sept, le dix-neuf et le vingt et un du mois». Suivant un autre hadith rapporté également par Anass: «Le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, s'appliquait les ventouses sur les deux veines occipitales et sur le haut du dos. Il s'appliquait les ventouses le dix-sept, le dix-neuf et le vingt et un du mois».
Dans les «Sounans» de Ibn Majah, sont citées ces paroles de Anass: «Celui qui désire recourir aux ventouses qu'il le fasse le dix-sept, le dix-neuf et le vingt et un du mois afin que le sang n'entre en effervescence et ne cause la mort».

Dans les «Sounans» de Abi Daoud sont rapportées ces paroles de Abi Houraira que le Prophète a dit: «Celui qui recourt aux ventouses le dix-sept, le dix-neuf ou le vingt et un du mois jouira de la guérison de tout mal». Ceci signifie que tout mal est dû à l'effervescence du sang.
Ces paroles sont compatibles avec l'accord unanime des médecins: que l'application de la ventouse dans la deuxième moitié du mois et le quatrième tiers de ses quarts est plus bénéfique que son application au début du mois ou à sa fin. Si la ventouse est utilisée en temps propice, elle apporte un grand profit.


El Khallal a dit: Oussma Ben Issam m'a dit: Hanbal nous a entretenus en disant: Abou Abdallah Ahmad Ben Hanbal recourait aux ventouses à chaque fois que son sang entrait en effervescence.
L'auteur de «La Loi» a dit: «Les temps de la journée propices à l'application des ventouses sont: à deux heures et à trois heures. Elle devra avoir lieu après le bain sauf pour les personnes dont le sang est épais qui devront alors prendre le bain, se réchauffer une heure avant de s'appliquer des ventouses».
Nous rejetons l'application des ventouses lors de la réplétion car elle pourra engendrer des obstructions et des maladies pernicieuses surtout si l'aliment est mauvais et lourd.
Il a été dit: l'application des ventouses à jeun est une cure; lors de la réplétion: une maladie, et le dix-sept du mois une guérison.
Le choix de ce temps pour l'application des ventouses a été décidé en vue de se prévenir et de se méfier du danger et de préserver la santé. La ventouse devra être appliquée pour la guérison des maladies en cas de besoin.
Ces paroles de Anass: «.... pour que le sang d'un d'entre vous n'entre en effervescence et ne cause la mort» corroborent ce fait.
Il  a été affirmé que l'imam Ahmed s'appliquait des ventouses à chaque fois qu'il en ressentait le besoin durant le mois.
(Chapitre): Quant au choix des jours de la semaine favorables à l'application des ventouses, El Khallal a mentionné dans son «Al-Jamé»: «Harb Ibn Ismaïl nous a raconté: J'ai dit à Ahmed: Quand est-ce que l'application des ventouses n'est-elle pas recommandée? Il a répliqué: Le mercredi et le samedi.
Dans son «Al-Jamé», El-Khallal a rapporté d'après El-Hous-sain Ben Hassan: «Qu'il a questionné Abou Abdallah sur le temps favorable à l'application des ventouses. Il lui répondit: le samedi, le mercredi et on dit: le vendredi».
El-Khallal a cité d'après AbiSalmaetAbiSaïdAl-Makbouriqui a lui même rapporté d'après Abi Houraira que le Prophète a dit:
«Celui qui s'applique des ventouses le mercredi ou le samedi et se trouve atteint de la lèpre, qu'il ne blâme que soi-même». •

Note utilisateur: 5 / 5

Star ActiveStar ActiveStar ActiveStar ActiveStar Active

LA MEDECINE PROPHETIQUE

Par IBN QAYYIM AL JAWZIYYA

 

Chapitre VI


La cure par le miel ainsi que par la saignée et la cautérisation


Dans le «Sahih» de Al-Boukhari, est cité d'après Said Ben Jabir rapportant lui-même d'après Ibn Abbass qui a raconté d'après le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui: «La guérison s'obtient par trois moyens: la potion du miel, l'incision de la peau et la cautérisation. J'interdis à ma nation de pratiquer la cautérisation».
Abou Abdallah El Maziri a dit: «Les maladies résultant d'un excès peuvent être soit sanguines, soit bilieuses, soit pituitaires soit atrabilaires».
Si la maladie est sanguine, elle sera guérie par l'extraction du sang. Si elle fait partie des trois catégories restantes, elle sera guérie par la diarrhée qui correspond à chacune de ses humeurs. Comme si le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, avait recommandé le miel plutôt que les laxatifs et la ventouse plutôt que la saignée.
Certains ont dit: la saignée est incluse dans les paroles du Prophète: «incision» car si le médicament se révèle inefficace, le dernier des remèdes serait la cautérisation. Le Prophète l'a mentionnée parmi les médicaments car elle est utilisée en cas d'inefficacité d'autres médicaments.
Ces paroles du Prophète: «Je prohibe à ma nation l'utilisation de la cautérisation» et «Je déteste me cautériser» comportent une indication que la cure devrait être retardée jusqu'à ce que le besoin d'y avoir recours devienne pressant. On ne doit guère être empressé de recourir à la cure par cautérisation car elle active une atroce douleur pour repousser une douleur moins sévère que celle qui résulte de la cautérisation.
Certains médecins ont dit: les maladies d'humeur peuvent être soit matérielles soit immatérielles. Les maladies matérielles sont chaudes, froides, humides ou sèches comme elles peuvent consister en une composition de deux de ces éléments.
Ces quatre états comportent deux conditions agissantes: la chaleur et la froideur et deux conditions provoquées: l'humidité et la sécheresse. La prépondérance des deux causes agissantes entraîne une condition qu'elles provoquent. Ce cas est pareil pour chaque humeur du corps et des autres composés car chacune est dotée de deux états: un état efficient et un état provoqué.
Il s'en est ensuivi que la réalité des maladies d'humeur est qu'elles sont rattachées aux plus puissantes conditions des humeurs qui sont la chaleur et la froideur.
Les paroles du Prophète concernent donc la cure des maladies chaudes et froides par leur diagnostic: si elles sont chaudes, on y remédie par l'extraction du sang par la saignée ou les ventouses, car ceci implique le vidage de la matière et le refroidissement du tempérament. Si la maladie est froide, elle sera guérie par le réchauffement et ceci est présent dans le miel. S'il a besoin avec ceci de vomir la matière froide, le miel pourra être efficace dans ce cas également étant capable de mûrir, décomposer, lénifier, évacuer et assouplir.
Quant à la cautérisation, elle est utilisée car chacune des maladies matérielles est soit intense et destructrice pour l'une des deux parties et la cautérisation n'est pas nécessaire dans ce cas, soit chronique et son meilleur remède après le vomissement, serait la cautérisation des organes qui tolèrent cette cure car si la maladie est chronique, elle résulterait d'une matière froide épaisse qui s'est enracinée dans l'organe atrophiant son tempérament et rendant tout ce qui a trait à cet organe semblable à son essence et déclenche ainsi une inflammation dans l'organe. Cette matière sera extraite par la cautérisation de la zone où elle est localisée en abolissant la partie de feu qui s'y trouve et en cautérisant cette matière.
Nous avons appris d'après ce Hadith la cure de toutes les maladies matérielles comme nous avons déduit la cure des maladies bénignes d'après ces paroles du Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui: «L'intensité de la fièvre émane de l'enfer, refroidissez-la avec de l'eau».
(Chapitre): Quant au sujet des ventouses, il est mentionné dans le «Sounan» de Ibn Majah d'après les paroles de Joubara Ben Al-Moughaless, alors qu'il était souffrant, rapportant d'après Kathir Ben Salim: «J'ai entendu Anass Ben Malek dire: Le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, a dit: «La nuit où je fis le voyage nocturne, je ne rencontrai une peuplade sans qu'elle me dise: 0 Mohammed, ordonne ta nation de recourir aux ventouses».
Al-Tirmizi a relaté dans son «Al-Jamé» ce hadith rapporté par Ibn Abbass: «Tu dois recourir aux ventouses, Mohammed».
Dans les deux «Sahihs», est cité d'après Taous que Ibn Abbass a rapporté: «Que le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, a eu recours aux ventouses et a donné à l'homme son salaire».
Dans les deux «Sahihs», est mentionné de même d'après Hou-mayd et Tawil rapportant d'après Anass: «Abou Tayba a appliqué au Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, des ventouses. Il lui a ordonné deux portions de nourriture et a demandé à ses maîtres de réduire son tribut. Il a dit: «le meilleur des remèdes est la ventouse».
Dans le «Al-Jamé» de Al-Tirmizi, est cité d'après Abad Ben Mansour: «J'ai entendu Ikrima dire: «Ibn Abbass possédait trois laquais qui appliquaient des ventouses. Deux d'entre eux sont salariés et travaillent à son compte et à celui de sa famille et l'autre lui appliquait des ventouses ainsi qu'à sa famille». Il a dit: «Ibn Abbass a dit: le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, a dit: Quel excellent laquais, celui qui applique les ventouses. Il extrait le sang, dessèche l'échiné et éclaircit la vue. Il a dit: Le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, lors de son «Mi’Araj» (son ascension au ciel au cours de son voyage nocturne) n'a rencontré une foule d'anges sans qu'elle lui ait dit:
Ayez recours aux ventouses. Il a dit: le moment le plus propice à l'application des ventouses est le dix sept, le dix neuf et le vingt-un de tout mois. Et il a dit: les meilleurs des remèdes sont: le médicament injecté dans le nez, le médicament injecté dans la bouche, les ventouses et le laxatif».
Quand on appliqua au Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, un médicament par voie buccale, il demanda:
«Qui est-ce qui m'a administré le médicament par la bouche?» Tous se retinrent. Il dit alors: «Chacun des habitants de cette maison recevra le médicament par le coin de sa bouche, excepté Al-Abbass».


(Chapitre): Les intérêts des ventouses sont les suivants: elles purifient la surface du corps plus que la saignée car la saignée est appliquée de préférence sur les zones profondes du corps pour en extraire le sang. J'ai dit: la preuve de l'efficacité des ventouses et de la saignée est qu'elles varient en fonction du lieu et du temps, de l'âge et des tempéraments, dans lès pays chauds, durant les périodes de chaleur, et en présence de tempéraments qui appartiennent à des personnes dont le sang est au paroxysme du mûrissement. Il est plus efficace de recourir aux ventouses plutôt qu'à la saignée car le sang mûrit, se clarifie et remonte à la surface du corps. Ainsi, les ventouses extraient-elles ce que la saignée est incapable d'extraire. En raison de cette caractéristique, elle est plus bénéfique que la saignée pour les garçons et celui qui ne supporte pas la saignée.
Les médecins ont stipulé que les ventouses sont dotées d'un effet plus efficace que celui de la saignée dans les pays chauds. Elles sont appliquées de préférence au milieu du mois et dans la période qui suit, mais plus généralement, durant le troisième quart du mois, car au début du mois, le sang n'est pas encore irrité ou effervescent alors qu'à la fin du mois, il se calme. Au milieu du mois et durant la période qui suit, le sang n'est plus en état d'augmentation.
L'auteur de «La Loi» a dit: il n'est guère recommandé d'utiliser les ventouses au début du mois car les humeurs ne sont pas encore entrées en action ou en irritation, ni à la fin du mois car ces humeurs se seraient diminuées, mais au milieu du mois lorsque les humeurs sont effervescentes et accrues par l'effet de l'augmentation de la lumière de la lune.
On a raconté d'après le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, qu'il a dit: «Le meilleur de vos remèdes est la ventouse et la saignée». Dans ce Hadith, est indiqué: le meilleur des remèdes: les ventouses et la saignée»(1)
Le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, a dit: «Le meilleur de vos remèdes est la ventouse» et ceci comporte une insinuation relative aux habitants du Hijaz et des pays chauds car leur sang est délicat, tendant à être proche de la surface de leurs corps afin d'attirer la chaleur à la surface du corps et la localiser dans plusieurs zones de la peau et parce que les pores de leurs corps sont larges et leurs forces branlantes. La saignée leur est dangereuse. La ventouse constitue une séparation connectée et volontaire suivie d'un total vomissement à partir des veines, surtout les veines qui ne sont pas fréquemment saignées. En effet, la saignée de chacune d'elles engendre un intérêt spécifique.
La saignée de la veine basilique est utile dans la lutte contre la chaleur du foie et de la rate et contre les tumeurs qui s'y établissent à cause du sang. Elle est de même bénéfique pour combattre les tumeurs du poumon, la pulsation des artères, la pleurésie ainsi que toutes les maladies sanguines affectant la zone qui s'étend du bas du genou jusqu'à la hanche.
La saignée des veines médianes est bénéfique pour vaincre la surabondance qui atteint tous les corps [si elle est sanguine, de
(1) Les ventouses revêtent deux formes: les ventouses sèches et les ventouses humides, la différence entre les deux est relative à l'incision opérée avant d'appliquer les ventouses pour absorber le sang de la zone infectée. Les ventouses sèches s'utilisent jusqu'à nos jours pour alléger les douleurs dans certains muscles, surtout les muscles dorsaux, étant atteints de rhumatisme. Les ventouses humides sont utilisées dans certains cas de défectuosité cardiaque accompagnée d'une infiltration dans les poumons. Ces ventouses sont appliquées sur la partie postérieure de la cage thoracique. Quant à la saignée, elle est actuellement utilisée en cas de déficience cardiaque accompagné de l'apparition d'une couleur bleue sur les lèvres et d'une respiration oppressée.


La saignée se fait par le moyen d'une aiguille à large conduit qui s'insère dans la veine du bras du malade. Seront extraits 300 à 500 cm3 de sang. Cette simple opération a sauvé la vie de maintes souffrants de défectuosité cardiaque dans les derniers cas.
 (même si le sang s'est croupi dans tout le corps). La saignée de la veine du bras est favorable à la lutte contre les maladies qui affectent la tête et le cou en raison de la profusion du sang ou sa détérioration. La saignée de la veine jugulaire évince la douleur de la rate, de l'asthme, de la cavité thoracique et le mal du front.
La ventouse appliquée sur la haut du dos, atténue les douleurs des épaules et de la gorge.
La ventouse appliquée sur les deux artères occipitales repousse les maladies affectant la tête ou l'une de ses parties telles que le visage, les dents, les oreilles, les yeux, le nez et la gorge au cas où cette maladie résulte de l'abondance du sang ou de sa détérioration ou de ces deux facteurs combinés.
Anass, qu'Allah soit satisfait de lui, a dit: «Le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, s'appliquait des ventouses sur les deux artères occipitales et sur le haut du dos».
Dans les deux «Al-Sahih», Anass a rapporté que <de Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, s'appliquait trois ventouses: une sur le haut de son dos et deux autres sur ses deux artères occipitales».
Dans le «Sahih» est cité de même: «II s'est appliqué des ventouses, alors qu'il était en état d'ihram (sacralisation), sur sa tête pour éliminer un mal qui l'avait atteinte».
Dans «Les Sounans» de Ibn Majah est cité d'après AU: «Gabriel a inspiré au Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, l'application des ventouses sur les deux artères occipitales et sur le haut du dos».
Dans «Les Sounans» de Ibn Daoud sont mentionnées ces paroles de Jaber: «Le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, s'est appliqué des ventouses sur la hanche pour éliminer une lassitude qui l'accablait».


(Chapitre): Les médecins ont connu des désaccords concernant la ventouse appliquée sur l'os de l'occiput appelée: l'apophyse mastoïde.


Abou Naïm a indiqué dans le livre de la médecine du Prophète, ce Hadith remontant au Prophète: «Ayez recours aux ventouses appliquées sur le milieu de l'apophyse mastoïde car elle guérit cinq maux». Parmi ces maux, fut mentionné l'éléphantiasis».
Dans un autre Hadith, est indiqué: «Ayez recours aux ventouses appliquées sur le milieu de l'apophyse mastoïde car elles guérissent soixante-douze maux».
Une catégorie de gens agréa l'application de la ventouse sur le milieu de l'apophyse mastoïde affirmant qu'elle pallie l'exophtalmie, la saillie de l'œil, nombre de maladies occulaires, la lourdeur des sourcils et de la paupière, de même qu'elle apporte un effet bénéfique à la gale de ces paupières.
On a raconté que Ahmed Ben Hanbal éprouva le besoin d'utiliser ces ventouses, il se les a alors appliquées sur les deux côtés de son occiput mais non sur la cavité de l'occiput.
L'auteur de «La Loi» a abhorré la ventouse appliquée sur la cavité cotyloïde de l'occiput et a dit: «Elle laisse hériter l'oubli (amnésie), comme a dit Mohammed, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, lui notre maître et seigneur qui a établi notre loi. Le postérieur du cerveau est un lieu de réserve et la ventouse lui nuit.
D'autres lui ont répondu: vos paroles ne sont pas valides. Si elles s'affirment, la ventouse affaiblit le postérieur du cerveau si son utilisation n'est pas urgente. Si elle est utilisée en cas d'excès de sang, elle est bénéfique médicalement et légalement car le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, a assurément eu recours à la ventouse dans plusieurs endroits de son occiput en fonction du besoin éprouvé et dans d'autres endroits encore selon les nécessités des cas.


(Chapitre): la ventouse appliquée en-dessous du menton allège la douleur des dents, du visage et de la gorge si elle est utilisée en temps opportun. Elle purifie de même la tête et les paumes de la main.


La ventouse appliquée sur le revers du pied supplée à la saignée de la saphène qui est une veine qui collecte le sang des veines superficielles du membre inférieur. Elle remédie aux lésions des cuisses et des jambes, à l'interruption des règles et à la démangeaison affectant les deux testicules. La ventouse appliquée sur le bas de la poitrine pallie les furoncles, la gale et les pustules des cuisses ainsi que le rhumatisme articulaire, les hémorroïdes, l'éléphantiasis et la démangeaison du dos.
 

Star InactiveStar InactiveStar InactiveStar InactiveStar Inactive

LA MEDECINE PROPHETIQUE

Par IBN QAYYIM AL JAWZIYYA

 

Chapitre IV


De la cure de Phydropisie

 


Dans les deux «Sahihs» est cité ce hadith rapporté par Anas Ben Malek: «Un groupe des deux Tribus Oukai et Ouraina vinrent au Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui. Ayant détesté le climat de la Médine, ils s'en sont plaint auprès du Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui. Il leur dit alors: «Buvez le lait et l'urine des chamelles de l'aumône». Ils s'y conformèrent. Une fois rétablis, ils abordèrent les bergers, les tuèrent, s'emparèrent des chameaux puis se lancèrent dans un combat contre Allah et Son Envoyé.
L'Envoyé de Dieu, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, chargea des personnes de les poursuivre et les ramener. Ils furent alors arrêtés. Le Prophète leur sectionna les mains et les pieds, leur creuva les yeux et les jeta sous le soleil jusqu'à ce qu'ils rendirent l'âme.
La preuve que cette maladie est l'hydropisie, consiste au fait que Moslim a rapporté dans son «Sahih»: ils ont dit: «Nous avons détesté le climat de la Médina, nos ventres alors se gonflèrent et nos membres tressaillirent».
La maladie de poitrine est une maladie interne alors que l'hydro­pisie est une maladie matérielle due à l'apparition d'une matière étrange et froide qui perce les organes et gonfle tous les organes apparents ou bien les zones vacantes où ne sont pas ménagés les aliments et les humeurs.
Cette maladie se divise en trois parties: la maladie charnelle qui est la plus difficile, renflement du ventre par un gaz qui s'y dépose et l'enflement du bas du ventre par une matière fétide.
Puisque les médicaments que cette maladie nécessite, provoquent la décharge modérée du ventre de même qu'une diurèse selon le besoin et que ces matières sont présentes dans l'urine des chamelles et dans leur lait, le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, recommanda de les boire. Le lait des cha­melles est un évacuant et un assouplissant, il provoque la diurèse, est muni d'une qualité adoucissante et débouche les obstructions car la plupart des herbes que consomment ces animaux sont:
l'armoise, la citronnelle, la camomille, 'anthémis, le jonc et bien d'autres herbes qui constituent des médicaments efficaces pour lutter contre l'hydropisie. Cette maladie s'accompagne infailliblement d'une avarie affectant le foie surtout ou bien d'autres organes. Cette avarie est due aux obstructions. Le lait des chamelles combat efficacement ces obstructions en raison de ses qualités précitées.
Al-Razi a dit: «Le lait des chamelles pallie les douleurs du foie et la dégradation de l'humeur».
Al-Israili a dit: « Le lait des chamelles est le moins consistant des laits, le plus liquide, le plus intense et le moins nutritif».
Ainsi, est-il devenu le plus efficace des laits pour atténuer l'effet des résidus, décharger le ventre et déboucher les obstructions.
Certifie ceci la salinité légère que ce lait renferme vu l'excès de la chaleur animale de par sa nature. Pour cela, il est devenu le plus apte des laits à assouplir le foie, à déboucher ses obstructions et à décomposer la rigidité des aliments s'il est frais. L'hydropisie nécessite l'utilisation d'un lait frais, qui renferme la chaleur dont il est muni lorsqu'il sort de la mamelle avec l'urine chaude du chamelet telle qu'elle sort de l'animal.
Ceci accroît sa salinité et sa capacité de décomposer les résidus et de décharger le ventre. Si ce lait s'avère inefficace, il faudrait recourir à un médicament purgatif.
L'auteur de «La Loi» a dit: «Aucune attention ne sera accordée aux dires selon lesquels la nature du lait est contraire à la cure de l'hydropisie. Sachez que le lait des chamelles est un remède efficace car il est un doux évacuant et en raison de ses spécifités, ce lait est d'une large efficacité. Si un homme l'utilise au lieu de l'eau et de la nourriture, il se rétablira. Ceci a été expérimenté sur un peuple repoussé au pays des Arabes qui se trouvèrent contraints par la nécessité à utiliser ce lait et leur santé se trouva rétablie. La plus efficace des urines est celle des chamelles des bédouins qui sont racées».
Cette histoire renferme une preuve de la nécessité de la cure et de la pureté de l'urine des bêtes dont la chair est licite car se soigner par les moyens illicites est inadmissible. Ils ne furent guère ordonnés, bien qu'ils se soient récemment convertis à l'Islam de se laver la bouche (après la consommation de cette chair) et les tâches d'urine qui souillent leurs habits avant la prière. Et il ne faut guère utiliser une preuve qu'au moment adéquat. Ceci prouve de même qu'il faut soumettre le criminel aux supplices qu'il a infligés à sa victime: ceux-ci ont tué le berger et ont crevé ses yeux. Ceci a été confirmé dans le «Sahih» de Moslim. Cet incident prouve aussi: qu'un groupe d'individus sont inculpés même si leur victime n'était qu'une seule personne et que si une sanction et un châtiment sont décidés à l'intention du criminel, ils seront appliqués simultanément car le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, a ordonné de leur couper les mains et les pieds. Ceci est la prescription d'Allah pour leur hardiesse. II les a tués car ils ont tué le berger. Si le détrousseur saisit les biens et tue, seront sectionnés ses mains et ses pieds puis sera tué.
Si les crimes perpétrés se multiplient, les sanctions deviennent de plus en plus sévères car ceux-ci ont apostasie l'Islam, ont tué l'âme, mutilé la victime, saisi les biens et déclaré ouvertement leur belligér­ance. Est prouvé de même que la sanction appliquée à ces apostats belligérants est appliqué aussi à l'auteur du crime et il est dès lors évident que chacun d'eux n'a pas entrepris la tuerie de par lui-même et n'a pas questionné le Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, à ce sujet. Cet incident certifie aussi que le massacre par trahison nécessite de tuer l'auteur comme une peine prescrite. Cette sentence ne sera abrogée ni par un droit de grâce ni par une composition légale.           
Ceci est la doctrine des habitants de la Médine et l'un des deux aspects de la doctrine de Ahmed, doctrine pour laquelle notre cheikh Ibn Taymiyah a opté et qu'il a rendu une référence juridique.
 
 Chapitre V
La cure sures

 

Aller au haut
Path2Islam.com
× Progressive Web App | Add to Homescreen

Pour installer cette application Web sur votre iPhone/iPad, appuyez sur l'icône. Progressive Web App | Share Button Et puis Ajouter à l'écran d'accueil.

Hors ligne