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L'interdiction de l'art, des statues et des monuments.

  1. L’interdiction des arts, est-elle absolue ou limitée à des moments particuliers ?

  2. Quel est l’avis de l’islam sur le fait de dresser des statues pour différentes raisons ?

  3. Quel est son avis sur les différents monuments et, en particulier, sur le monument à la mémoire du soldat inconnu ?

  4. Qu’en est-il de la sculpture, du dessin classique et de l’art plastique ?

  5. Quelle est la position que doivent prendre les artistes face aux hadiths de l’interdiction de la représentation des créatures ayant une âme ?

R : Louange à Allah l’Unique, et prière et salut sur Son Prophète ainsi que sur sa famille et ses Compagnons.

  1. L’art qui consiste à dessiner (ou à reproduire) ou à sculpter des créatures ayant une âme est interdit d’une manière absolue et à tout moment, sauf en cas de nécessité, comme les photos de passeports, des actes d’état civil, pour reconnaître des suspects de crimes, pour se présenter à un examen ou poser sa candidature pour un travail, etc. Les photos sont permises dans la limite des besoins afin d’éviter la tricherie ou assurer la sécurité.

  2. Le fait de dresser des statues est interdit quelqu’en soit le motif : que ce soit à la mémoire des rois, des commandants d’armées, des notables ou des réformateurs, pour dresser un symbole de l’intelligence et du courage comme la statue du sphinx (en Egypte), ou pour n’importe quelle autre raison. Les hadiths authentiques qui rapportent l’interdiction de ceci ont une portée générale, et en plus ces statues sont une introduction au polythéisme comme cela a été le cas pour le peuple de Noé.

  3. Le fait de bâtir des monuments à la mémoire des notables connus ou de ceux qui ont eu un rôle dans la construction du pays sur le plan scientifique, économique ou politique, ou à la mémoire du soldat inconnu fait partie des actes des gens de la période pré-islamique, et c’est une forme de vénération à leur égard. C’est ainsi que nous voyons que les gens qui les dressent célèbrent des fêtes à différentes occasions autour de ces monuments, ou déposent dessus des bouquets de fleurs à l’honneur de ces personnages. Ceci est évidemment semblable à la première idolâtrie et constitue les prémisses du grand polythéisme, qu’Allah nous en préserve. Il faut donc éradiquer ce genre d’habitudes pour préserver le dogme de l’unicité (Tawhîd), mettre fin à toute forme de gaspillage sans nécessité, et s’éloigner de l’imitation et de la ressemblance aux mécréants dans leurs us et coutumes, qui ne contiennent aucun bien mais conduisent plutôt à un mal immense.

  4. L’interdiction dans la représentation concerne les créatures ayant une âme, que ce soit au moyen de sculpture, tissage ou de dessin sur mur, tissu ou papier, que la représentation soit faite avec une plume, un crayon ou un appareil, que la créature représentée soit grandeur nature ou qu’elle ait subi des agrandissement, diminution, déformation ou amélioration, ou qu’elle soit sous forme de traits représentant le squelette. L’interdiction concerne donc tout ce qui représente un humain ou un animal, même s’il s’agit de créatures imaginaires comme celles des anciens pharaons, des commandants des armées des croisades et de leurs soldats, ou celles de Jésus et Marie que l’on dresse dans les églises. En effet, tout ceci est illicite en raison de la généralité des textes qui parlent d’interdiction, et de ce que contiennent ces images comme concurrence à Allah dans Sa création, et du fait qu’elles sont une introduction au polythéisme.

  5. On pourrait les renier, mais si ces hadiths sont sans aucun doute authentiquement rapportés dans les recueils de la Sunna. On pourrait aussi les interpréter ou prétendre que ces textes sont spécifiques à un moment précis ou à un genre particulier de représentations, mais tout ceci est sans fondement car les hadiths sont clairs et ont une portée générale. Enfin, ils pourraient également prétendre qu’il y a de nouveaux besoins qui rendent licites ces représentations. Mais en réalité, les artistes n’ont aucun besoin, à part la recherche de la beauté pour assouvir leurs désirs et répondre à leurs passions, leurs sentiments, leur imagination, et à leur intention de prendre cet art comme source de subsistance. De nombreux autres prétextes sont évoqués afin de rendre licite cette représentation, mais ceux-ci demeurent sans fondements face aux textes qui l’interdisent formellement, en plus du fait qu’elle constitue une introduction au plus grand des grands péchés.

  • Fatwas de la Commission Permanente des Recherches Scientifiques Islamiques et de l’Iftâ (1/478,479).

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