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Le surplus d'échantillons de nourritures

Q : On envoie au laboratoire différents échantillons de fromage, de jus, de cacahouètes, viandes, de parfums, de lait caillé, etc. Certains échantillons ont une quantité qui dépasse ce qui est nécessaire à la conduite des analyses requises. On amène par exemple un carton de 50 boîtes alors que seulement 5 sont nécessaires. On pourrait citer de nombreux autres exemples. Est-il permis à l’auteur des analyses de  prendre le surplus ou de l’offrir à des nécessiteux, sachant que le stockage de ces matières sur place jusqu'à  la fin des procédures de dédouanement et d’analyse pourrait entraîner leur détérioration et leur élimination, car la plupart des commerçants ne reviennent pas réclamer ces échantillons en trop.

 

R : Premièrement, les responsables de laboratoire de contrôle de qualité doivent veiller à ne demander que des quantités qui suffisent le plus souvent pour leurs analyses. Ils ne doivent ni exiger ni accepter plus que le nécessaire.

Deuxièmement, si malgré tout il y a encore des surplus, ils doivent être  restitués à leurs propriétaires en utilisant l’adresse qui figure sur l’emballage de l’échantillon, en inscrivant la date de restitution du surplus, le lieu et le nom du responsable pour qu’il puisse être contacté.

Troisièmement, si le propriétaire de l’échantillon ou son mandataire ne se présentent pas pour le récupérer et qu’il risque de se détériorer, on le vend puis on place l’argent dans  bayt al-mal (Trésor public de l’Etat musulman).

  • Fatwa du comité permanent :
  • Membre : Abdallah ibn Qouh´oud
  • Vice-président : Abdrazeq 'Afifi
  • Président : Abdelaziz ibn Abdallah Ben Baz
  • Tome 13, pages 23-25,  question numéro : 9782.

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