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Les jardins des vertueux


Le livre de la guerre sainte


234 - Le mérite de la guerre sainte

 


Allâh (تعالى) a dit : "Combattez les Associateurs sans exception de même qu'ils vous combattent sans exception et sachez qu'Allâh est avec les gens pieux". (9/36)

"On vous a prescrit l'obligation du combat et c'est une chose que vous n'aimez guère. Or, il se peut que vous n'aimiez pas une chose qu'elle est dans votre bien; et il se peut que vous aimiez une chose alors qu'elle est dans votre mal. Allâh sait et vous ne savez point". (2/216)

"Courez au front d'un pas léger ou lourd et combattez avec vos biens et vos personnes sur le chemin d'Allâh". (9/41)

"Allâh a acheté des croyants leur vie et leurs richesses en leur promettant le Paradis. Ils combattent sur le chemin d'Allâh en tuant et en se faisant tuer. C'est là une promesse authentique qu'il a prise sur Lui-même dans la Torah, l'Evangile et le Coran. Qui tient mieux qu'Allâh ses engagements? Réjouissez-vous à l'avance de votre vente avec laquelle vous avez fait acte d'allégeance et c'est là le très grand succès". (9/111)

 

"Ne sont pas sur un même niveau ceux des croyants qui restent (chez eux) sans empêchement physique et ceux qui combattent sur le chemin d'Allâh avec leurs biens et leurs vies. Allâh a élevé d'un degré ceux qui combattent avec leurs biens et leurs vies au-dessus des inactifs. A tous Il a promis la meilleure (part) mais Allâh a favorisé les combattants sur les inactifs par un salaire immense. Des degrés de Sa part, une absolution et une miséricorde. Allâh est constamment absoluteur et miséricordieux". (4/95-96)

"? vous qui avez cru! Voulez-vous que je vous indique un commerce qui vous sauve d'un supplice douloureux? Vous croyez à Allâh et à Son Messager et vous combattez sur le sentier d'Allâh avec vos biens et vos vies. Cela vous est bien meilleur si vous saviez. Il vous donnera alors l'absolution de vos péchés et vous introduira dans des jardins sous lesquels coulent les rivières et dans des demeures agréables dans les jardins de l'Eden. C'est là le plus grand succès. Il y aura de plus pour vous autre chose que vous aimez bien : une victoire venant d'Allâh et une conquête toute proche. Annonce cette bonne nouvelle aux croyants". (61/10-13)

Les versets concernant ce chapitre sont nombreux et notoires. Quant aux ahâdîth ils sont trop nombreux pour qu'on puisse les citer tous. En voici quelques-uns :

1285. Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), on a demandé au Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) quelle était l'oeuvre la plus méritoire.
Il dit : "Croire à Allâh et à Son Messager".
On dit : "Et quoi d'autre?"
Il dit : "Le combat au service d'Allâh".
On dit : "Et quoi d'autre?"
Il dit : "Un pèlerinage pur de tout péché". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1286. Ibn Mas'oûd (رضي الله عنه) a dit : "J'ai dit : "? Messager d'Allâh! Quelle est l'oeuvre la plus aimée d'Allâh exalté?"
Il dit : "La prière à son heure".
Je dis : "Et quoi encore?"
Il dit : "La piété filiale".
Je dis : "Et quoi encore?"
Il dit : "Le combat au service d'Allâh". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1287. Abou Dharr (رضي الله عنه) rapporte : "J'ai dit : "? Messager d'Allâh! Quelle est l'oeuvre la plus méritoire?"
Il dit : "La foi en Allâh et le combat à Son service"". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1288. Selon Anas (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Une marche au service d'Allâh au début de la journée ou à sa fin vaut mieux que le monde et tout ce qu'il renferme". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1289. Selon Abou Sa'îd Al-Khoudri (رضي الله عنه) un homme vint dire au Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) : "Quel est l'homme le plus méritant?"
Il dit : "Un croyant combattant au service d'Allâh avec sa vie et ses biens".
Il dit : "Et qui d'autre?"
Il dit : "Un croyant retiré dans une voie de montagne, adorant Allâh et épargnant aux autres son propre mal". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1290. Selon Sahl Ibn Sa'd (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Quand on monte la garde un seul jour au service d'Allâh, cela vaut mieux que le monde et tout ce qu'il porte. La place du fouet de l'un de vous au Paradis vaut mieux que le monde et tout ce qu'il porte. La marche au service d'Allâh au début du jour ou à sa fin vaut mieux que le monde et tout ce qu'il porte". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1291. Salmàn (رضي الله عنه) rapporte : "J'ai entendu le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dire : "Quand on monte la garde au service d'Allâh un jour et une nuit, cela vaut mieux que de jeùner un mois et d'en veiller toutes les nuits à adorer Allâh. Si on meurt durant sa garde on reçoit le salaire de ce qu'on faisait, on obtient la subsistance promise aux martyrs et on est à l'abri du "Tentateur""". (Mouslim)

1292. Selon Fadâla Ibn 'Oubeyd (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Tout homme qui meurt voit son oeuvre scellée sauf celui qui monte la garde au service d'Allâh. Son oeuvre ne cesse de croître (après sa mort) jusqu'au jour de la résurrection. Il est en outre à l'abri des tentations de la tombe". (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)

1293. 'Othmân (رضي الله عنه) rapporte : "J'ai entendu le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dire : "Monter la garde un jour au service d'Allâh vaut mieux que mille jours dans toute autre oeuvre de bien"". (At-Tirmidhi)

1294. Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Allâh S'est engagé vis-à-vis de celui qui sort à Son service, ne sortant que pour combattre à Son service et poussé uniquement par sa foi en Allâh et à Son Messager. Allâh S'est engagé à l'introduire au Paradis ou à la demeure d'où il est sorti avec le salaire qu'il a ainsi acquis, ou avec un butin. Par Celui qui tient l'âme de Mouhammad dans Sa Main, toute blessure reçue au service d'Allâh viendra le jour de la résurrection telle qu'elle a été reçue : sa couleur est celle du sang et son odeur est celle du musc. Par Celui qui tient l'âme de Mouhammad dans Sa Main, si je ne craignais pas de trop charger les musulmans, je ne serais jamais resté derrière aucune expédition militaire au service d'Allâh. Mais je ne trouve pas assez de montures pour prendre les musulmans avec moi et ils n'en trouvent pas eux-mêmes, cependant que cela leur fait de la peine de manquer à l'une de mes sorties. Par Celui qui tient l'âme de Mouhammad dans Sa Main, j'aurais bien voulu sortir dans une expédition et y être tué au service d'Allâh, puis être ressuscité et sortir dans une expédition pour y être tué de nouveau, puis être ressuscité et sortir dans une expédition pour y être encore une fois tué". (Mouslim)

1295. Selon lui encore, le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Quiconque reçoit une blessure au service d'Allâh viendra le jour de la résurrection avec cette blessure saignante. Sa couleur est celle du sang et son odeur est celle du musc". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1296. Selon Mou'àdh (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Tout musulman qui a participé à la guerre sainte le temps qui sépare les deux traites d'une chamelle, se voit obligatoirement attribuer le Paradis. Celui qui reçoit une blessure au service d'Allâh ou qui est frappé de quelque infortune, sa blessure viendra le jour de la résurrection saignant comme elle n'a jamais saigné auparavant. Sa couleur est celle du safran et son odeur est celle du musc". (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)

1297. Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه) l'un des compagnons du Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) passa par un sentier de montagne dans lequel il y avait une petite source d'eau douée. L'endroit lui plut et il dit : "Ah si je me détachais du monde et m'installais dans ce sentier! Mais jamais je ne le ferai avant de prendre l'avis du Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم)".
La chose fut rapportée au Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) qui lui dit : "N'en fais rien! La mobilisation de l'un de vous au service d'Allâh a plus de mérite que sa prière dans sa maison durant soixante dix ans. Voulez-vous qu'Allâh vous accorde Son absolution et vous introduise au Paradis? Prenez part aux expéditions au service d'Allâh. Celui qui a combattu au service d'Allâh le temps qui sépare les deux traites d'une chamelle se voit attribuer obligatoirement le Paradis". (At-Tirmidhi)

1298. Selon lui encore, on dit une fois : "? Messager d'Allâh! Quelle oeuvre peut équivaloir au combat au service d'Allâh?"
Il dit : "Vous n'en seriez pas capables".
Ils lui reposèrent deux ou trois fois de suite la même question et eurent la même réponse : "Vous n'en seriez pas capables".
Puis il ajouta : "L'image de celui qui combat au service d'Allâh est celle de quelqu'un qui jeùne toutes ses journées, veille toutes ses nuits à adorer Allâh et à lire dans le plus grand recueillement les versets d'Allâh sans s'arrêter de jeùner le jour ni de veiller la nuit, jusqu'à ce que rentre le combattant au service d'Allâh". (Al-Boukhâri, Mouslim)

Dans une version d'Al-Boukhâri : "Un homme dit : "? Messager d'Allâh! Indique-moi une oeuvre équivalente au combat au service d'Allâh".
Il lui dit : "Je n'en trouve aucune".
Puis il dit : "Es-tu capable, dès que le combattant au service d'Allâh sort, d'entrer dans ta mosquée pour y observer le jeùne continu des jours et la veille continue des nuits?"
Il dit : "Qui est capable d'une telle chose?"

1299. Selon lui encore, le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "La vie la plus exemplaire est celle d'un homme tenant les rênes de son cheval au service d'Allâh. Il vole sur son dos dès qu'il entend un appel à la guerre ou un appel au secours. Il vole sur son dos vers des lieux où l'on s'attend à être tué ou à mourir de mort naturelle. C'est aussi la vie de quelqu'un qui garde un petit troupeau sur l'une de ces montagnes (ou dans l'une de ces vallées). Il fait correctement ses prières, s'acquitte de l'aumône légale et adore son Seigneur jusqu'à la mort. Les gens enfin ne disent de lui que du bien". (Mouslim)

1300. Selon lui encore, le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Il y a au Paradis cent degrés qu'Allâh a préparés à ceux qui combattent à Son service. Entre l'un de ces degrés et l'autre se trouve la distance qui sépare le ciel de la terre". (Al-Boukhâri)

1301. Selon Abou Sa'îd Al-Khoudri (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui accepte Allâh comme Seigneur, l'Islam comme religion et Mouhammad comme Messager, se voit obligatoirement attribuer le Paradis".
Cela étonna tellement Abou Sa'îd qu'il dit : "Répète-le moi encore une fois, ? Messager d'Allâh!"
Il le lui répéta puis dit : "Il y a autre chose pour laquelle Allâh élève de cent degrés au Paradis. Entre chaque degré et l'autre il y a la distance qui sépare le ciel de la terre".
Il dit : "Et quelle est-elle? ? Messager d'Allâh!"
Il dit : "Le combat au service d'Allâh. Le combat au service d'Allâh". (Mouslim)

1302. Abou Bakr, le fils de Abou Moûsa Al-Ach'ari (رضي الله عنه), a dit : "J'ai entendu mon père dire, alors qu'il était en face de l'ennemi : "Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Les portes du Paradis sont à l'ombre des sabres".
Un homme mal vêtu se leva et dit : "? Abou Musa! Est-ce bien toi qui as entendu le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dire cela?"
Il dit : "Oui".
Il sortit alors à ses compagnons et leur dit : "Je vous dis "adieu". Puis il brisa le fourreau de son sabre, marcha sur l'ennemi en le frappant de son sabre. Il ne cessa de les en frapper que lorsqu'il fut tué à son tour". (Mouslim)

1303. Selon 'Abdurrahman Ibn Joubayr (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Jamais le Feu ne touchera celui dont les pieds se sont couverts de poussière au service d'Allâh". (Al-Boukhâri)

1304. Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Jamais n'entrera en Enfer un homme qui aura pleuré par crainte d'Allâh jusqu'à ce que le lait rentre de nouveau dans la mamelle. Jamais quelqu'un ne sera couvert à la fois de la poussière au service d'Allâh et de la fumée de l'Enfer". (At-Tirmidhi)

1305. Ibn 'Abbâs (رضي الله عنهما) a dit : "J'ai entendu le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dire : "Deux yeux ne seront pas touchés par le feu : un oeil qui a pleuré par crainte d'Allâh et un oeil qui a veillé toute la nuit montant la garde au service d'Allâh"". (At-Tirmidhi)

1306. Selon Zeyd Ibn Khàled (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui a équipé un combattant au service d'Allâh à lui-même combattu au service d'Allâh. Celui qui a remplacé en bien un combattant chez lui, a lui-même combattu au service d'Allâh". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1307. Selon Abou Oumâma (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "La meilleure aumône est l'ombre d'une tente de poil de chèvre au service d'Allâh ou le don d'un serviteur au service d'Allâh, ou le don au service d'Allâh d'une chamelle en âge d'être fécondée". (At-Tirmidhi)

1308. Selon Anas (رضي الله عنه), un jeune homme de la tribu de Aslam dit : "? Messager d'Allâh! Je voudrais bien prendre part à une expédition au service d'Allâh mais je n'ai pas de quoi m'équiper".
Il lui dit : "Va chez untel qui s'est équipé et est tombé malade".
Il alla le trouver et lui dit : "Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) t'envoie son salut et te demande de me donner ton équipement".
L'autre dit à sa femme : "? untel! Donne-lui tout ce que j'ai préparé comme équipement et n'en garde rien. Par Allâh, tout ce que tu en garderais ne nous serait jamais béni par Allâh". (Mouslim)

1309. Selon Abou Sa'îd Al-Khoudri (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) envoya une expédition militaire contre les Bani Lahyàn. Il dit : "Qu'un homme sur deux prenne part à cette expédition et le salaire en sera partagé entre les deux". (Mouslim)

Dans une autre version de Mouslim : "Qu'un homme sur deux sorte".
Puis il dit à celui qui est resté à l'arrière : "Celui d'entre vous qui remplace en bien dans sa famille et ses biens celui qui sort, aura la moitié du salaire de celui qui sort".

1310. Abou Al-Barà (رضي الله عنه) a dit : "Un homme couvert d'une armure vint au Prophète (صلى الله عليه و سلم) et lui dit : "? Messager d'Allâh! Dois-je combattre ou me convertir à l'Islam?".
Il lui dit : "Embrasse d'abord l'Islam puis combats".
Il embrassa effectivement l'Islam puis combattit et fut tué. Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dit : "Il n'a pas fait beaucoup et a reçu un grand salaire". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1311. Selon Anas (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Aucun de ceux qui sont entrés au Paradis n'accepterait de retourner à la terre pas même pour avoir tout ce qu'elle porte sauf le martyr. Il souhaite retourner à la terre dix fois de suite et être à chaque fois tué; et ce à cause des honneurs avec lesquels le martyr est accueilli au ciel".

Dans une autre version : "Et ce à cause du mérite du martyr qu'il constate de ses yeux". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1312. Selon 'Abdoullâh Ibn 'Amr Ibn Al-'As (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Allâh absout le martyr de toute chose sauf de sa dette". (Mouslim)

Dans une autre version : "Le fait d'être tué au service d'Allâh efface tous les péchés sauf la dette".

1313. Abou Qatàda (رضي الله عنه) rapporte que le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) s'est levé parmi eux pour leur dire : "Le combat au service d'Allâh et la foi en Allâh sont les meilleures oeuvres".
Un homme se leva et dit : "? Messager d'Allâh! Penses-tu que si je mourais au service d'Allâh cela m'effacerait mes péchés?"
Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) lui dit : "Oui, si tu es tué au service d'Allâh, endurant au combat dans le seul espoir de la récompense d'Allâh et toujours faisant face à l'ennemi sans jamais lui tourner le dos".
Puis le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) ajouta : "Comment as-tu dit?"
Il dit : "Penses-tu que si je mourais au service d'Allâh cela m'effacerait mes péchés?"
Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) lui dit : "Oui, si tu es tué au service d'Allâh endurant au combat dans le seul espoir de la récompense d'Allâh et toujours faisant face à l'ennemi sans jamais lui tourner le dos. Il en est cependant exclu la dette. C'est Gabriel, que le salut soit sur lui, qui me l'a affirmé". (Mouslim)

1314. Jâbir (رضي الله عنه) rapporte que quelqu'un a demandé une fois au Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) : "Où serai-je? ? Messager d'Allâh! si je suis tué au service d'Allâh".
Il dit : "Au Paradis".
Il jeta aussitôt les quelques dattes qu'il avait dans la main et se lança dans la mêlée jusqu'à ce qu'il fùt tué". (Mouslim)

1315. Anas (رضي الله عنه) a dit : "Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) et ses compagnons se mirent en route de façon à être les premiers à la vallée de Badr. Puis arrivèrent les idolâtres. Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dit : "Nul de vous ne croira être arrivé le premier à un endroit sans que je n'y sois déjà avant lui".
A ce moment les idolâtres s'avancèrent et le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dit : "Debout à un Paradis ayant la largeur des deux et de la terre!".
'Oumeyr Ibn Al-Hamàm Al-Ansàri (رضي الله عنه) dit : "? Messager d'Allâh! Un Paradis large comme les cieux et la terre?".
Il dit : "Oui",
'Oumeyr dit : "Quelle chose formidable!"
Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) lui dit : "Qu'est-ce qui te porte à dire : "Quelle chose formidable?""
Il dit : "Rien d'autre, ? Messager d'Allâh, qu'un espoir d'être de ses méritants".
Il lui dit : "Et tu en es effectivement".
Il sortit alors quelques dattes de son carquois, se mit à les manger puis dit : "Si je vivais tout le temps qu'il faut pour manger ces dattes, ce serait une trop longue vie".
Il jeta donc les dattes puis combattit l'ennemi jusqu'à ce qu'il fùt tué". (Mouslim)

1316. Selon lui encore : "Des gens vinrent demander au Prophète (صلى الله عليه و سلم) d'envoyer avec eux des hommes pour leur enseigner le Coran et la Sunna (tradition du Prophète). Il leur envoya soixante dix hommes des Ansârs appelés "les lecteurs du Coran". Parmi eux se trouvait mon oncle Haràm. Ils lisaient le soir le Coran et l'étudiaient entre eux (c'est-à-dire l'apprenaient). Le jour, ils apportaient l'eau et la plaçaient dans la mosquée. Ils ramassaient aussi du bois qu'ils vendaient pour acheter avec son prix de quoi nourrir les gens de Soffa (partie de la mosquée habitée par les immigrés pauvres et sans domicile) ainsi que les pauvres. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) les envoya donc mais les autres les attaquèrent traîtreusement et les tuèrent avant qu'ils n'arrivent à destination. Ils dirent (avant de mourir) "Seigneur Allâh! Fais savoir de notre pan à notre Prophète que nous T'avons rejoint. Nous fùmes satisfaits de Toi et Tu fus satisfait de nous".
Un homme ('Amer Ibn Toufayl) attaqua par derrière Harâm Ibn Malhan, l'oncle de Anas. Il le transperça de sa lance.
Harâm dit alors : "J'ai remporté le succès, par le Seigneur de la Ka'ba".
Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dit au même moment (à Médine) : "Vos frères viennent d'être massacrés et ils ont dit avant de mourir : "Seigneur Allâh! Annonce de notre part à notre Prophète que nous T'avons rejoint, que nous fùmes satisfaits de Toi et que Tu fus satisfait de nous"". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1317. Toujours selon lui : "Mon oncle Anas Ibn An-Nadr (رضي الله عنه) manqua à la bataille de Badr. Il dit : "? Messager d'Allâh! J'ai manqué à ta première bataille contre les idolâtres. Si Allâh me donnait l'occasion de prendre part au combat des idolâtres, Il verrait sùrement ce que je ferai".
Quand ce fut le jour de Ouhoud, les musulmans battirent en retraite.
Il dit : "Seigneur Allâh! Je Te présente mes excuses pour ce qu'ont fait ceux-ci (ses compagnons) et je me déclare innocent de ce qu'ont fait ceux-là (les idolâtres)".
Puis il s'avança et trouva devant lui Sa'd Ibn Mou'àdh. Il lui dit : "? Sa'd Ibn Mou'àdh! Le Paradis, par le Seigneur d'An-Nadr, je sens déjà son odeur en deçà du mont Ouhoud".
Sa'd rapporte : "J'ai été incapable de faire ce qu'il a fait".
Anas raconte : "Nous trouvâmes sur son corps plus de quatre vingts blessures de sabres, de lances ou de flèches. Nous trouvâmes que les idolâtres avaient mutilé son cadavre après l'avoir tué à tel point que personne ne le reconnut si ce n'est sa soeur grâce aux extrémités de ses doigts".
Anas ajoute : "Nous étions convaincus que le verset suivant a été descendu à son sujet et au sujet de ses semblables : {Parmi les croyants se trouvent des hommes qui ont tenu loyalement leurs engagements vis-à-vis d'Allâh. Il en est parmi eux qui ont atteint leur fin inéluctable}. (33/23)". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1318. Selon Samoura (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "J'ai vu cette nuit en rêve deux hommes qui vinrent à moi et me firent monter sur un arbre immense. Ils me firent entrer dans une maison encore plus belle et plus riche. Je n'avais jamais vu de maison plus belle que celle-là. Ils me dirent : "Quant à cette maison, c'est celle des martyrs"". (Al-Boukhâri)

C'est une partie d'un long Hadith comportant plusieurs sortes de sciences et qu'on citera dans le chapitre de "l'interdiction du mensonge", si Allâh veut.

1319. Anas (رضي الله عنه) rapporte : "Oum Ar-Roubay' Bint Al-Barâ, la mère de Hâritha Ibn Souràqa, vint dire au Prophète (صلى الله عليه و سلم) : "? Messager d'Allâh! Parle-moi donc de Hâritha! (il avait été tué à la bataille de Badr). S'il est au Paradis, je me montrerai patiente; mais si c'est autre chose, je me consumerai en pleurs".
Il lui dit : "? mère de Hâritha! Ce sont des jardins dans le Paradis et ton fils a atteint le Paradis supérieur". (Al-Boukhâri)

1320. Jâbir Ibn 'Abdillâh (رضي الله عنه) rapporte : "On apporta au Prophète (صلى الله عليه و سلم) le corps de mon père qu'on avait affreusement mutilé. On le plaça devant lui. Je voulus découvrir son visage mais des gens me dirent de ne pas le faire. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dit : "Les anges ne cessent de le couvrir de leurs ailes"". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1321. Selon Sa'd Ibn Houneyf (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui a demandé sincèrement à Allâh de lui accorder le martyre. Allâh lui fait rejoindre les demeures des martyrs, même s'il meurt dans son lit". (Mouslim)

1322. Selon Anas (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui demande sincèrement le martyre se voit attribuer sa récompense même s'il ne l'a pas connu". (Mouslim)

1323. Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "La douleur qu'éprouve le martyr quand il est tué est juste comme celle qu'on éprouve quand on est pincé". (At-Tirmidhi)

1324. D'après 'Abdullàh Ibn Abi Awfa (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم), dans l'un de ses jours où il rencontra l'ennemi, attendit que le soleil penchât sur l'horizon puis se leva pour haranguer ses hommes. Il leur dit : "? gens! Ne souhaitez pas la rencontre de l'ennemi et demandez à Allâh de vous préserver de tout mal. Mais dès que vous le rencontrez, armez-vous de patience et sachez que le Paradis est sous l'ombre des sabres". Puis il ajouta : "Seigneur Allâh! Toi qui as descendu le Livre, qui fais courir le nuage et qui vaincs les coalisés, vaincs-les et donne-nous victoire sur eux". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1325. Selon Sahl Ibn Sa'd (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Deux invocations ne sont jamais rejetées (ou sont rarement rejetées) : Quand on invoque Allâh au moment de l'appel à la prière et quand on L'invoque au plus fort de la bataille alors que la mêlée est à son comble". (Abou Dâwoûd)

1326. Selon Anas (رضي الله عنه), quand le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) entreprenait une expédition militaire, il disait : "Seigneur Allâh! Tu es mon patron et mon soutien. C'est par Toi que je me déplace, que je fonce sur l'ennemi et que je le combats". (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)

1327. Selon Abou Moûsa (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) disait quand il avait peur de certaines gens : "Seigneur Allâh! Nous Te chargeons de les prendre à partie et nous implorons Ta protection contre leurs maux". (Abou Dâwoûd)

1328. Selon 'Omar, le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Les chevaux, le bien ne cesse d'être noué aux crins de leurs fronts (leurs toupets) jusqu'au jour de la résurrection". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1329. Selon 'Orwa Al-Bariqi, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Les chevaux, le bien reste noué aux crins de leurs fronts jusqu'au jour de la résurrection à savoir le salaire d'Allâh et le butin". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1330. Selon Abou Hourayra, le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui a mobilisé son cheval au service d'Allâh, poussé uniquement par sa foi et croyant à Sa promesse, se verra placer, le jour de la résurrection, dans le plateau de la balance de ses oeuvres tout ce que le cheval aura mangé, tout ce qu'il aura bu ainsi que ses crottes et ses urines. (Al-Boukhari)

1331. Ibn Mas'oud rapporte : "Quelqu'un vint trouver le Prophète avec une chamelle portant sa bride. il lui dit : "Je mets cette bête au service d'Allâh".
Le Messager d'Allâh lui dit : "Tu auras, je jour de la résurrection, à cause d'elle sept cent chamelles portant leur bride". (Mouslim)

1332. 'Omar Ibn 'Amer Al-Jouhanni a dit : "J'ai entendu dire le Messager d'Allâh du haut de sa chaire : "Préparez-leur ce que vous pouvez comme force. Attention! La force c'est le tir"". (Mouslim)

1333. Il a dit encore : "J'ai entendu dire le Messager d'Allâh : "Vous conquerrez plusieurs terres et Allâh vous prendra sous Sa protection. Que l'un de vous ne se lasse pas de s'entraîner à l'arc!". (Mouslim)

1334. Il a dit encore : "Le Messager d'Allâh a dit : "Celui qui a appris le tir puis l'a abandonné n'est pas de notre commnunauté (ou a certainement désobéi)". (Mouslim)

1335. Il rapporte aussi ce qui suit : "J'ai entendu dire le Messager d'Allâh : "Allâh fait entrer au Paradis trois personnes pour une seule flèche :
- Celui qui l'a fabriquée dans l'espoir du salaire d'Allâh.
- Celui qui la tire.
- Celui qui procure au tireur ses munitions.
Tirez et montez les chevaux, mais j'aime mieux celui qui tire que celui qui monte à cheval. Celui qui abandonne le tir après l'avoir appris, par simple négligence, a ains renoncé à un bienfait d'Allâh (ou ne s'en est pas montré reconnaissant)". (Abou Dawud)

1336. Salama Ibn Al-Akwa' (رضي الله عنه) rapporte : "Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) passa devant des gens qui s'exerçaient à l'arc. Il leur dit : "Tirez, fils d'Ismael! Votre père était un grand tireur"". (Al-Boukhâri)

1337. 'Amr Ibn 'Absa (رضي الله عنه) rapporte : "J'ai entendu le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dire : "Celui qui tire une flèche au service d'Allâh y trouve le salaire de celui qui affranchit un esclave"". (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)

1338. Selon Khouraym Ibn Fàtek (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui fait une dépense au service d'Allâh se fait inscrire sept cents fois son salaire". (At-Tirmidhi)

1339. Selon Abou Sa'îd (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui jeùne un jour au service d'Allâh, Allâh éloigne son visage du Peu à cause de ce jour d'une distance égale au parcours de soixante dix longues années". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1340. Selon Abou Oumâma (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui jeùne un jour au service d'Allâh, Allâh place entre lui et l'Enfer une tranchée large comme la distance entre le ciel et la terre". (At-Tirmidhi)

1341. Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui meurt sans avoir jamais combattu (au service d'Allâh) ni eu le désir de le faire, meurt dans l'une des catégories des hypocrites". (Mouslim)

1342. Jâbir (رضي الله عنه) rapporte : "Nous étions avec le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dans une expédition militaire. Il dit : "Il y a à présent à Médine des hommes qui sont avec vous dans chacune de vos marches et toutes les fois que vous traversez une vallée. Ils y ont été retenus par la maladie".

Dans une autre version : "Ils y ont été retenus par une excuse valable". (Mouslim)

1343. Selon Abou Moûsa (رضي الله عنه), un Bédouin vint dire au Prophète (صلى الله عليه و سلم) : "? Messager d'Allâh! L'homme combat pour le butin, ou pour la renommée, ou pour avoir de la considération".

Dans une autre version : "L'homme combat par courage ou par esprit de clan".

Dans une autre version : "L'homme combat sous l'effet de la colère". "...Lequel de ces combats est au service d'Allâh?"
Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dit : "Celui qui combat pour que la parole d'Allâh soit la plus haute, c'est ce combat qui est au service d'Allâh". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1344. Selon 'Abdoullâh Ibn 'Amr Ibn Al-'As (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Chaque fois qu'une armée ou une patrouille va en guerre, ramasse un butin et retourne saine et sauve, elle a ainsi accéléré l'arrivée des deux tiers de son salaire. Et chaque fois qu'elle retourne bredouille et ayant subi des pertes, elle a rapporté son salaire entier". (Mouslim)

1345. Selon Abou Oumâma (رضي الله عنه), quelqu'un dit : "? Messager d'Allâh! Donne-moi l'autorisation de parcourir le monde".
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) lui dit : "Le parcours du monde pour ma communauté est dans le combat au service d'Allâh puissant et glorifié". (Abou Dâwoûd)

1346. Selon 'Abdoullâh Ibn 'Amr Ibn Al-'As (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Le retour du combat a le même salaire que le combat lui-même". (Abou Dâwoûd)

1347. Asab Ibn Yazid (رضي الله عنه) rapporte : "A son retour de l'expédition de Taboùk, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a été accueilli par les gens. Je l'ai accueilli avec les enfants au faubourg dit "Thaniyat Al-Wadà'". (Abou Dâwoûd)

1348. Selon Abou Oumâma (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui n'a pris part à aucun combat, n'a pas équipé un combattant ou ne l'a pas remplacé en bien dans sa famille, Allâh le frappe d'une calamité avant le jour de la résurrection". (Abou Dâwoûd)

1349. Selon Anas (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Combattez les idolâtres avec vos biens, vos vies et vos langues". (Abou Dâwoûd)

1350. An-nou'màn Ibn Mouqarrin (رضي الله عنه) rapporte : "J'ai constaté que le Messager d'Allâh, quand il ne combattait pas au début du jour, retardait le combat jusqu'à ce que le soleil traversât le Zénith, que la brise soufflât et que la victoire (du ciel) descendît". (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)

1351. Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Ne souhaitez pas de rencontrer l'ennemi mais, une fois que vous l'aurez rencontré, montrez-vous patients". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1352. Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), selon Jâbir (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "La guerre c'est l'art de tromper l'ennemi". (Al-Boukhâri, Mouslim)
 

Les jardins des vertueux
Le livre de la guerre sainte
234 - Le mérite de la guerre sainte


Allâh (تعالى) a dit : "Combattez les Associateurs sans exception de même qu'ils vous combattent sans exception et sachez qu'Allâh est avec les gens pieux". (9/36)

"On vous a prescrit l'obligation du combat et c'est une chose que vous n'aimez guère. Or, il se peut que vous n'aimiez pas une chose qu'elle est dans votre bien; et il se peut que vous aimiez une chose alors qu'elle est dans votre mal. Allâh sait et vous ne savez point". (2/216)

"Courez au front d'un pas léger ou lourd et combattez avec vos biens et vos personnes sur le chemin d'Allâh". (9/41)

"Allâh a acheté des croyants leur vie et leurs richesses en leur promettant le Paradis. Ils combattent sur le chemin d'Allâh en tuant et en se faisant tuer. C'est là une promesse authentique qu'il a prise sur Lui-même dans la Torah, l'Evangile et le Coran. Qui tient mieux qu'Allâh ses engagements? Réjouissez-vous à l'avance de votre vente avec laquelle vous avez fait acte d'allégeance et c'est là le très grand succès". (9/111)

"Ne sont pas sur un même niveau ceux des croyants qui restent (chez eux) sans empêchement physique et ceux qui combattent sur le chemin d'Allâh avec leurs biens et leurs vies. Allâh a élevé d'un degré ceux qui combattent avec leurs biens et leurs vies au-dessus des inactifs. A tous Il a promis la meilleure (part) mais Allâh a favorisé les combattants sur les inactifs par un salaire immense. Des degrés de Sa part, une absolution et une miséricorde. Allâh est constamment absoluteur et miséricordieux". (4/95-96)

"? vous qui avez cru! Voulez-vous que je vous indique un commerce qui vous sauve d'un supplice douloureux? Vous croyez à Allâh et à Son Messager et vous combattez sur le sentier d'Allâh avec vos biens et vos vies. Cela vous est bien meilleur si vous saviez. Il vous donnera alors l'absolution de vos péchés et vous introduira dans des jardins sous lesquels coulent les rivières et dans des demeures agréables dans les jardins de l'Eden. C'est là le plus grand succès. Il y aura de plus pour vous autre chose que vous aimez bien : une victoire venant d'Allâh et une conquête toute proche. Annonce cette bonne nouvelle aux croyants". (61/10-13)

Les versets concernant ce chapitre sont nombreux et notoires. Quant aux ahâdîth ils sont trop nombreux pour qu'on puisse les citer tous. En voici quelques-uns :

1285. Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), on a demandé au Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) quelle était l'oeuvre la plus méritoire.
Il dit : "Croire à Allâh et à Son Messager".
On dit : "Et quoi d'autre?"
Il dit : "Le combat au service d'Allâh".
On dit : "Et quoi d'autre?"
Il dit : "Un pèlerinage pur de tout péché". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1286. Ibn Mas'oûd (رضي الله عنه) a dit : "J'ai dit : "? Messager d'Allâh! Quelle est l'oeuvre la plus aimée d'Allâh exalté?"
Il dit : "La prière à son heure".
Je dis : "Et quoi encore?"
Il dit : "La piété filiale".
Je dis : "Et quoi encore?"
Il dit : "Le combat au service d'Allâh". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1287. Abou Dharr (رضي الله عنه) rapporte : "J'ai dit : "? Messager d'Allâh! Quelle est l'oeuvre la plus méritoire?"
Il dit : "La foi en Allâh et le combat à Son service"". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1288. Selon Anas (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Une marche au service d'Allâh au début de la journée ou à sa fin vaut mieux que le monde et tout ce qu'il renferme". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1289. Selon Abou Sa'îd Al-Khoudri (رضي الله عنه) un homme vint dire au Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) : "Quel est l'homme le plus méritant?"
Il dit : "Un croyant combattant au service d'Allâh avec sa vie et ses biens".
Il dit : "Et qui d'autre?"
Il dit : "Un croyant retiré dans une voie de montagne, adorant Allâh et épargnant aux autres son propre mal". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1290. Selon Sahl Ibn Sa'd (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Quand on monte la garde un seul jour au service d'Allâh, cela vaut mieux que le monde et tout ce qu'il porte. La place du fouet de l'un de vous au Paradis vaut mieux que le monde et tout ce qu'il porte. La marche au service d'Allâh au début du jour ou à sa fin vaut mieux que le monde et tout ce qu'il porte". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1291. Salmàn (رضي الله عنه) rapporte : "J'ai entendu le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dire : "Quand on monte la garde au service d'Allâh un jour et une nuit, cela vaut mieux que de jeùner un mois et d'en veiller toutes les nuits à adorer Allâh. Si on meurt durant sa garde on reçoit le salaire de ce qu'on faisait, on obtient la subsistance promise aux martyrs et on est à l'abri du "Tentateur""". (Mouslim)

1292. Selon Fadâla Ibn 'Oubeyd (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Tout homme qui meurt voit son oeuvre scellée sauf celui qui monte la garde au service d'Allâh. Son oeuvre ne cesse de croître (après sa mort) jusqu'au jour de la résurrection. Il est en outre à l'abri des tentations de la tombe". (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)

1293. 'Othmân (رضي الله عنه) rapporte : "J'ai entendu le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dire : "Monter la garde un jour au service d'Allâh vaut mieux que mille jours dans toute autre oeuvre de bien"". (At-Tirmidhi)

1294. Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Allâh S'est engagé vis-à-vis de celui qui sort à Son service, ne sortant que pour combattre à Son service et poussé uniquement par sa foi en Allâh et à Son Messager. Allâh S'est engagé à l'introduire au Paradis ou à la demeure d'où il est sorti avec le salaire qu'il a ainsi acquis, ou avec un butin. Par Celui qui tient l'âme de Mouhammad dans Sa Main, toute blessure reçue au service d'Allâh viendra le jour de la résurrection telle qu'elle a été reçue : sa couleur est celle du sang et son odeur est celle du musc. Par Celui qui tient l'âme de Mouhammad dans Sa Main, si je ne craignais pas de trop charger les musulmans, je ne serais jamais resté derrière aucune expédition militaire au service d'Allâh. Mais je ne trouve pas assez de montures pour prendre les musulmans avec moi et ils n'en trouvent pas eux-mêmes, cependant que cela leur fait de la peine de manquer à l'une de mes sorties. Par Celui qui tient l'âme de Mouhammad dans Sa Main, j'aurais bien voulu sortir dans une expédition et y être tué au service d'Allâh, puis être ressuscité et sortir dans une expédition pour y être tué de nouveau, puis être ressuscité et sortir dans une expédition pour y être encore une fois tué". (Mouslim)

1295. Selon lui encore, le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Quiconque reçoit une blessure au service d'Allâh viendra le jour de la résurrection avec cette blessure saignante. Sa couleur est celle du sang et son odeur est celle du musc". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1296. Selon Mou'àdh (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Tout musulman qui a participé à la guerre sainte le temps qui sépare les deux traites d'une chamelle, se voit obligatoirement attribuer le Paradis. Celui qui reçoit une blessure au service d'Allâh ou qui est frappé de quelque infortune, sa blessure viendra le jour de la résurrection saignant comme elle n'a jamais saigné auparavant. Sa couleur est celle du safran et son odeur est celle du musc". (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)

1297. Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه) l'un des compagnons du Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) passa par un sentier de montagne dans lequel il y avait une petite source d'eau douée. L'endroit lui plut et il dit : "Ah si je me détachais du monde et m'installais dans ce sentier! Mais jamais je ne le ferai avant de prendre l'avis du Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم)".
La chose fut rapportée au Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) qui lui dit : "N'en fais rien! La mobilisation de l'un de vous au service d'Allâh a plus de mérite que sa prière dans sa maison durant soixante dix ans. Voulez-vous qu'Allâh vous accorde Son absolution et vous introduise au Paradis? Prenez part aux expéditions au service d'Allâh. Celui qui a combattu au service d'Allâh le temps qui sépare les deux traites d'une chamelle se voit attribuer obligatoirement le Paradis". (At-Tirmidhi)

1298. Selon lui encore, on dit une fois : "? Messager d'Allâh! Quelle oeuvre peut équivaloir au combat au service d'Allâh?"
Il dit : "Vous n'en seriez pas capables".
Ils lui reposèrent deux ou trois fois de suite la même question et eurent la même réponse : "Vous n'en seriez pas capables".
Puis il ajouta : "L'image de celui qui combat au service d'Allâh est celle de quelqu'un qui jeùne toutes ses journées, veille toutes ses nuits à adorer Allâh et à lire dans le plus grand recueillement les versets d'Allâh sans s'arrêter de jeùner le jour ni de veiller la nuit, jusqu'à ce que rentre le combattant au service d'Allâh". (Al-Boukhâri, Mouslim)

Dans une version d'Al-Boukhâri : "Un homme dit : "? Messager d'Allâh! Indique-moi une oeuvre équivalente au combat au service d'Allâh".
Il lui dit : "Je n'en trouve aucune".
Puis il dit : "Es-tu capable, dès que le combattant au service d'Allâh sort, d'entrer dans ta mosquée pour y observer le jeùne continu des jours et la veille continue des nuits?"
Il dit : "Qui est capable d'une telle chose?"

1299. Selon lui encore, le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "La vie la plus exemplaire est celle d'un homme tenant les rênes de son cheval au service d'Allâh. Il vole sur son dos dès qu'il entend un appel à la guerre ou un appel au secours. Il vole sur son dos vers des lieux où l'on s'attend à être tué ou à mourir de mort naturelle. C'est aussi la vie de quelqu'un qui garde un petit troupeau sur l'une de ces montagnes (ou dans l'une de ces vallées). Il fait correctement ses prières, s'acquitte de l'aumône légale et adore son Seigneur jusqu'à la mort. Les gens enfin ne disent de lui que du bien". (Mouslim)

1300. Selon lui encore, le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Il y a au Paradis cent degrés qu'Allâh a préparés à ceux qui combattent à Son service. Entre l'un de ces degrés et l'autre se trouve la distance qui sépare le ciel de la terre". (Al-Boukhâri)

1301. Selon Abou Sa'îd Al-Khoudri (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui accepte Allâh comme Seigneur, l'Islam comme religion et Mouhammad comme Messager, se voit obligatoirement attribuer le Paradis".
Cela étonna tellement Abou Sa'îd qu'il dit : "Répète-le moi encore une fois, ? Messager d'Allâh!"
Il le lui répéta puis dit : "Il y a autre chose pour laquelle Allâh élève de cent degrés au Paradis. Entre chaque degré et l'autre il y a la distance qui sépare le ciel de la terre".
Il dit : "Et quelle est-elle? ? Messager d'Allâh!"
Il dit : "Le combat au service d'Allâh. Le combat au service d'Allâh". (Mouslim)

1302. Abou Bakr, le fils de Abou Moûsa Al-Ach'ari (رضي الله عنه), a dit : "J'ai entendu mon père dire, alors qu'il était en face de l'ennemi : "Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Les portes du Paradis sont à l'ombre des sabres".
Un homme mal vêtu se leva et dit : "? Abou Musa! Est-ce bien toi qui as entendu le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dire cela?"
Il dit : "Oui".
Il sortit alors à ses compagnons et leur dit : "Je vous dis "adieu". Puis il brisa le fourreau de son sabre, marcha sur l'ennemi en le frappant de son sabre. Il ne cessa de les en frapper que lorsqu'il fut tué à son tour". (Mouslim)

1303. Selon 'Abdurrahman Ibn Joubayr (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Jamais le Feu ne touchera celui dont les pieds se sont couverts de poussière au service d'Allâh". (Al-Boukhâri)

1304. Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Jamais n'entrera en Enfer un homme qui aura pleuré par crainte d'Allâh jusqu'à ce que le lait rentre de nouveau dans la mamelle. Jamais quelqu'un ne sera couvert à la fois de la poussière au service d'Allâh et de la fumée de l'Enfer". (At-Tirmidhi)

1305. Ibn 'Abbâs (رضي الله عنهما) a dit : "J'ai entendu le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dire : "Deux yeux ne seront pas touchés par le feu : un oeil qui a pleuré par crainte d'Allâh et un oeil qui a veillé toute la nuit montant la garde au service d'Allâh"". (At-Tirmidhi)

1306. Selon Zeyd Ibn Khàled (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui a équipé un combattant au service d'Allâh à lui-même combattu au service d'Allâh. Celui qui a remplacé en bien un combattant chez lui, a lui-même combattu au service d'Allâh". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1307. Selon Abou Oumâma (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "La meilleure aumône est l'ombre d'une tente de poil de chèvre au service d'Allâh ou le don d'un serviteur au service d'Allâh, ou le don au service d'Allâh d'une chamelle en âge d'être fécondée". (At-Tirmidhi)

1308. Selon Anas (رضي الله عنه), un jeune homme de la tribu de Aslam dit : "? Messager d'Allâh! Je voudrais bien prendre part à une expédition au service d'Allâh mais je n'ai pas de quoi m'équiper".
Il lui dit : "Va chez untel qui s'est équipé et est tombé malade".
Il alla le trouver et lui dit : "Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) t'envoie son salut et te demande de me donner ton équipement".
L'autre dit à sa femme : "? untel! Donne-lui tout ce que j'ai préparé comme équipement et n'en garde rien. Par Allâh, tout ce que tu en garderais ne nous serait jamais béni par Allâh". (Mouslim)

1309. Selon Abou Sa'îd Al-Khoudri (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) envoya une expédition militaire contre les Bani Lahyàn. Il dit : "Qu'un homme sur deux prenne part à cette expédition et le salaire en sera partagé entre les deux". (Mouslim)

Dans une autre version de Mouslim : "Qu'un homme sur deux sorte".
Puis il dit à celui qui est resté à l'arrière : "Celui d'entre vous qui remplace en bien dans sa famille et ses biens celui qui sort, aura la moitié du salaire de celui qui sort".

1310. Abou Al-Barà (رضي الله عنه) a dit : "Un homme couvert d'une armure vint au Prophète (صلى الله عليه و سلم) et lui dit : "? Messager d'Allâh! Dois-je combattre ou me convertir à l'Islam?".
Il lui dit : "Embrasse d'abord l'Islam puis combats".
Il embrassa effectivement l'Islam puis combattit et fut tué. Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dit : "Il n'a pas fait beaucoup et a reçu un grand salaire". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1311. Selon Anas (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Aucun de ceux qui sont entrés au Paradis n'accepterait de retourner à la terre pas même pour avoir tout ce qu'elle porte sauf le martyr. Il souhaite retourner à la terre dix fois de suite et être à chaque fois tué; et ce à cause des honneurs avec lesquels le martyr est accueilli au ciel".

Dans une autre version : "Et ce à cause du mérite du martyr qu'il constate de ses yeux". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1312. Selon 'Abdoullâh Ibn 'Amr Ibn Al-'As (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Allâh absout le martyr de toute chose sauf de sa dette". (Mouslim)

Dans une autre version : "Le fait d'être tué au service d'Allâh efface tous les péchés sauf la dette".

1313. Abou Qatàda (رضي الله عنه) rapporte que le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) s'est levé parmi eux pour leur dire : "Le combat au service d'Allâh et la foi en Allâh sont les meilleures oeuvres".
Un homme se leva et dit : "? Messager d'Allâh! Penses-tu que si je mourais au service d'Allâh cela m'effacerait mes péchés?"
Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) lui dit : "Oui, si tu es tué au service d'Allâh, endurant au combat dans le seul espoir de la récompense d'Allâh et toujours faisant face à l'ennemi sans jamais lui tourner le dos".
Puis le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) ajouta : "Comment as-tu dit?"
Il dit : "Penses-tu que si je mourais au service d'Allâh cela m'effacerait mes péchés?"
Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) lui dit : "Oui, si tu es tué au service d'Allâh endurant au combat dans le seul espoir de la récompense d'Allâh et toujours faisant face à l'ennemi sans jamais lui tourner le dos. Il en est cependant exclu la dette. C'est Gabriel, que le salut soit sur lui, qui me l'a affirmé". (Mouslim)

1314. Jâbir (رضي الله عنه) rapporte que quelqu'un a demandé une fois au Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) : "Où serai-je? ? Messager d'Allâh! si je suis tué au service d'Allâh".
Il dit : "Au Paradis".
Il jeta aussitôt les quelques dattes qu'il avait dans la main et se lança dans la mêlée jusqu'à ce qu'il fùt tué". (Mouslim)

1315. Anas (رضي الله عنه) a dit : "Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) et ses compagnons se mirent en route de façon à être les premiers à la vallée de Badr. Puis arrivèrent les idolâtres. Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dit : "Nul de vous ne croira être arrivé le premier à un endroit sans que je n'y sois déjà avant lui".
A ce moment les idolâtres s'avancèrent et le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dit : "Debout à un Paradis ayant la largeur des deux et de la terre!".
'Oumeyr Ibn Al-Hamàm Al-Ansàri (رضي الله عنه) dit : "? Messager d'Allâh! Un Paradis large comme les cieux et la terre?".
Il dit : "Oui",
'Oumeyr dit : "Quelle chose formidable!"
Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) lui dit : "Qu'est-ce qui te porte à dire : "Quelle chose formidable?""
Il dit : "Rien d'autre, ? Messager d'Allâh, qu'un espoir d'être de ses méritants".
Il lui dit : "Et tu en es effectivement".
Il sortit alors quelques dattes de son carquois, se mit à les manger puis dit : "Si je vivais tout le temps qu'il faut pour manger ces dattes, ce serait une trop longue vie".
Il jeta donc les dattes puis combattit l'ennemi jusqu'à ce qu'il fùt tué". (Mouslim)

1316. Selon lui encore : "Des gens vinrent demander au Prophète (صلى الله عليه و سلم) d'envoyer avec eux des hommes pour leur enseigner le Coran et la Sunna (tradition du Prophète). Il leur envoya soixante dix hommes des Ansârs appelés "les lecteurs du Coran". Parmi eux se trouvait mon oncle Haràm. Ils lisaient le soir le Coran et l'étudiaient entre eux (c'est-à-dire l'apprenaient). Le jour, ils apportaient l'eau et la plaçaient dans la mosquée. Ils ramassaient aussi du bois qu'ils vendaient pour acheter avec son prix de quoi nourrir les gens de Soffa (partie de la mosquée habitée par les immigrés pauvres et sans domicile) ainsi que les pauvres. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) les envoya donc mais les autres les attaquèrent traîtreusement et les tuèrent avant qu'ils n'arrivent à destination. Ils dirent (avant de mourir) "Seigneur Allâh! Fais savoir de notre pan à notre Prophète que nous T'avons rejoint. Nous fùmes satisfaits de Toi et Tu fus satisfait de nous".
Un homme ('Amer Ibn Toufayl) attaqua par derrière Harâm Ibn Malhan, l'oncle de Anas. Il le transperça de sa lance.
Harâm dit alors : "J'ai remporté le succès, par le Seigneur de la Ka'ba".
Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dit au même moment (à Médine) : "Vos frères viennent d'être massacrés et ils ont dit avant de mourir : "Seigneur Allâh! Annonce de notre part à notre Prophète que nous T'avons rejoint, que nous fùmes satisfaits de Toi et que Tu fus satisfait de nous"". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1317. Toujours selon lui : "Mon oncle Anas Ibn An-Nadr (رضي الله عنه) manqua à la bataille de Badr. Il dit : "? Messager d'Allâh! J'ai manqué à ta première bataille contre les idolâtres. Si Allâh me donnait l'occasion de prendre part au combat des idolâtres, Il verrait sùrement ce que je ferai".
Quand ce fut le jour de Ouhoud, les musulmans battirent en retraite.
Il dit : "Seigneur Allâh! Je Te présente mes excuses pour ce qu'ont fait ceux-ci (ses compagnons) et je me déclare innocent de ce qu'ont fait ceux-là (les idolâtres)".
Puis il s'avança et trouva devant lui Sa'd Ibn Mou'àdh. Il lui dit : "? Sa'd Ibn Mou'àdh! Le Paradis, par le Seigneur d'An-Nadr, je sens déjà son odeur en deçà du mont Ouhoud".
Sa'd rapporte : "J'ai été incapable de faire ce qu'il a fait".
Anas raconte : "Nous trouvâmes sur son corps plus de quatre vingts blessures de sabres, de lances ou de flèches. Nous trouvâmes que les idolâtres avaient mutilé son cadavre après l'avoir tué à tel point que personne ne le reconnut si ce n'est sa soeur grâce aux extrémités de ses doigts".
Anas ajoute : "Nous étions convaincus que le verset suivant a été descendu à son sujet et au sujet de ses semblables : {Parmi les croyants se trouvent des hommes qui ont tenu loyalement leurs engagements vis-à-vis d'Allâh. Il en est parmi eux qui ont atteint leur fin inéluctable}. (33/23)". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1318. Selon Samoura (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "J'ai vu cette nuit en rêve deux hommes qui vinrent à moi et me firent monter sur un arbre immense. Ils me firent entrer dans une maison encore plus belle et plus riche. Je n'avais jamais vu de maison plus belle que celle-là. Ils me dirent : "Quant à cette maison, c'est celle des martyrs"". (Al-Boukhâri)

C'est une partie d'un long Hadith comportant plusieurs sortes de sciences et qu'on citera dans le chapitre de "l'interdiction du mensonge", si Allâh veut.

1319. Anas (رضي الله عنه) rapporte : "Oum Ar-Roubay' Bint Al-Barâ, la mère de Hâritha Ibn Souràqa, vint dire au Prophète (صلى الله عليه و سلم) : "? Messager d'Allâh! Parle-moi donc de Hâritha! (il avait été tué à la bataille de Badr). S'il est au Paradis, je me montrerai patiente; mais si c'est autre chose, je me consumerai en pleurs".
Il lui dit : "? mère de Hâritha! Ce sont des jardins dans le Paradis et ton fils a atteint le Paradis supérieur". (Al-Boukhâri)

1320. Jâbir Ibn 'Abdillâh (رضي الله عنه) rapporte : "On apporta au Prophète (صلى الله عليه و سلم) le corps de mon père qu'on avait affreusement mutilé. On le plaça devant lui. Je voulus découvrir son visage mais des gens me dirent de ne pas le faire. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dit : "Les anges ne cessent de le couvrir de leurs ailes"". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1321. Selon Sa'd Ibn Houneyf (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui a demandé sincèrement à Allâh de lui accorder le martyre. Allâh lui fait rejoindre les demeures des martyrs, même s'il meurt dans son lit". (Mouslim)

1322. Selon Anas (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui demande sincèrement le martyre se voit attribuer sa récompense même s'il ne l'a pas connu". (Mouslim)

1323. Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "La douleur qu'éprouve le martyr quand il est tué est juste comme celle qu'on éprouve quand on est pincé". (At-Tirmidhi)

1324. D'après 'Abdullàh Ibn Abi Awfa (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم), dans l'un de ses jours où il rencontra l'ennemi, attendit que le soleil penchât sur l'horizon puis se leva pour haranguer ses hommes. Il leur dit : "? gens! Ne souhaitez pas la rencontre de l'ennemi et demandez à Allâh de vous préserver de tout mal. Mais dès que vous le rencontrez, armez-vous de patience et sachez que le Paradis est sous l'ombre des sabres". Puis il ajouta : "Seigneur Allâh! Toi qui as descendu le Livre, qui fais courir le nuage et qui vaincs les coalisés, vaincs-les et donne-nous victoire sur eux". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1325. Selon Sahl Ibn Sa'd (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Deux invocations ne sont jamais rejetées (ou sont rarement rejetées) : Quand on invoque Allâh au moment de l'appel à la prière et quand on L'invoque au plus fort de la bataille alors que la mêlée est à son comble". (Abou Dâwoûd)

1326. Selon Anas (رضي الله عنه), quand le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) entreprenait une expédition militaire, il disait : "Seigneur Allâh! Tu es mon patron et mon soutien. C'est par Toi que je me déplace, que je fonce sur l'ennemi et que je le combats". (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)

1327. Selon Abou Moûsa (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) disait quand il avait peur de certaines gens : "Seigneur Allâh! Nous Te chargeons de les prendre à partie et nous implorons Ta protection contre leurs maux". (Abou Dâwoûd)

1328. Selon 'Omar, le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Les chevaux, le bien ne cesse d'être noué aux crins de leurs fronts (leurs toupets) jusqu'au jour de la résurrection". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1329. Selon 'Orwa Al-Bariqi, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Les chevaux, le bien reste noué aux crins de leurs fronts jusqu'au jour de la résurrection à savoir le salaire d'Allâh et le butin". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1330. Selon Abou Hourayra, le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui a mobilisé son cheval au service d'Allâh, poussé uniquement par sa foi et croyant à Sa promesse, se verra placer, le jour de la résurrection, dans le plateau de la balance de ses oeuvres tout ce que le cheval aura mangé, tout ce qu'il aura bu ainsi que ses crottes et ses urines. (Al-Boukhari)

1331. Ibn Mas'oud rapporte : "Quelqu'un vint trouver le Prophète avec une chamelle portant sa bride. il lui dit : "Je mets cette bête au service d'Allâh".
Le Messager d'Allâh lui dit : "Tu auras, je jour de la résurrection, à cause d'elle sept cent chamelles portant leur bride". (Mouslim)

1332. 'Omar Ibn 'Amer Al-Jouhanni a dit : "J'ai entendu dire le Messager d'Allâh du haut de sa chaire : "Préparez-leur ce que vous pouvez comme force. Attention! La force c'est le tir"". (Mouslim)

1333. Il a dit encore : "J'ai entendu dire le Messager d'Allâh : "Vous conquerrez plusieurs terres et Allâh vous prendra sous Sa protection. Que l'un de vous ne se lasse pas de s'entraîner à l'arc!". (Mouslim)

1334. Il a dit encore : "Le Messager d'Allâh a dit : "Celui qui a appris le tir puis l'a abandonné n'est pas de notre commnunauté (ou a certainement désobéi)". (Mouslim)

1335. Il rapporte aussi ce qui suit : "J'ai entendu dire le Messager d'Allâh : "Allâh fait entrer au Paradis trois personnes pour une seule flèche :
- Celui qui l'a fabriquée dans l'espoir du salaire d'Allâh.
- Celui qui la tire.
- Celui qui procure au tireur ses munitions.
Tirez et montez les chevaux, mais j'aime mieux celui qui tire que celui qui monte à cheval. Celui qui abandonne le tir après l'avoir appris, par simple négligence, a ains renoncé à un bienfait d'Allâh (ou ne s'en est pas montré reconnaissant)". (Abou Dawud)

1336. Salama Ibn Al-Akwa' (رضي الله عنه) rapporte : "Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) passa devant des gens qui s'exerçaient à l'arc. Il leur dit : "Tirez, fils d'Ismael! Votre père était un grand tireur"". (Al-Boukhâri)

1337. 'Amr Ibn 'Absa (رضي الله عنه) rapporte : "J'ai entendu le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dire : "Celui qui tire une flèche au service d'Allâh y trouve le salaire de celui qui affranchit un esclave"". (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)

1338. Selon Khouraym Ibn Fàtek (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui fait une dépense au service d'Allâh se fait inscrire sept cents fois son salaire". (At-Tirmidhi)

1339. Selon Abou Sa'îd (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui jeùne un jour au service d'Allâh, Allâh éloigne son visage du Peu à cause de ce jour d'une distance égale au parcours de soixante dix longues années". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1340. Selon Abou Oumâma (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui jeùne un jour au service d'Allâh, Allâh place entre lui et l'Enfer une tranchée large comme la distance entre le ciel et la terre". (At-Tirmidhi)

1341. Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui meurt sans avoir jamais combattu (au service d'Allâh) ni eu le désir de le faire, meurt dans l'une des catégories des hypocrites". (Mouslim)

1342. Jâbir (رضي الله عنه) rapporte : "Nous étions avec le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dans une expédition militaire. Il dit : "Il y a à présent à Médine des hommes qui sont avec vous dans chacune de vos marches et toutes les fois que vous traversez une vallée. Ils y ont été retenus par la maladie".

Dans une autre version : "Ils y ont été retenus par une excuse valable". (Mouslim)

1343. Selon Abou Moûsa (رضي الله عنه), un Bédouin vint dire au Prophète (صلى الله عليه و سلم) : "? Messager d'Allâh! L'homme combat pour le butin, ou pour la renommée, ou pour avoir de la considération".

Dans une autre version : "L'homme combat par courage ou par esprit de clan".

Dans une autre version : "L'homme combat sous l'effet de la colère". "...Lequel de ces combats est au service d'Allâh?"
Le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) dit : "Celui qui combat pour que la parole d'Allâh soit la plus haute, c'est ce combat qui est au service d'Allâh". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1344. Selon 'Abdoullâh Ibn 'Amr Ibn Al-'As (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Chaque fois qu'une armée ou une patrouille va en guerre, ramasse un butin et retourne saine et sauve, elle a ainsi accéléré l'arrivée des deux tiers de son salaire. Et chaque fois qu'elle retourne bredouille et ayant subi des pertes, elle a rapporté son salaire entier". (Mouslim)

1345. Selon Abou Oumâma (رضي الله عنه), quelqu'un dit : "? Messager d'Allâh! Donne-moi l'autorisation de parcourir le monde".
Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) lui dit : "Le parcours du monde pour ma communauté est dans le combat au service d'Allâh puissant et glorifié". (Abou Dâwoûd)

1346. Selon 'Abdoullâh Ibn 'Amr Ibn Al-'As (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Le retour du combat a le même salaire que le combat lui-même". (Abou Dâwoûd)

1347. Asab Ibn Yazid (رضي الله عنه) rapporte : "A son retour de l'expédition de Taboùk, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a été accueilli par les gens. Je l'ai accueilli avec les enfants au faubourg dit "Thaniyat Al-Wadà'". (Abou Dâwoûd)

1348. Selon Abou Oumâma (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Celui qui n'a pris part à aucun combat, n'a pas équipé un combattant ou ne l'a pas remplacé en bien dans sa famille, Allâh le frappe d'une calamité avant le jour de la résurrection". (Abou Dâwoûd)

1349. Selon Anas (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Combattez les idolâtres avec vos biens, vos vies et vos langues". (Abou Dâwoûd)

1350. An-nou'màn Ibn Mouqarrin (رضي الله عنه) rapporte : "J'ai constaté que le Messager d'Allâh, quand il ne combattait pas au début du jour, retardait le combat jusqu'à ce que le soleil traversât le Zénith, que la brise soufflât et que la victoire (du ciel) descendît". (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)

1351. Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), le Messager d'Allâh (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Ne souhaitez pas de rencontrer l'ennemi mais, une fois que vous l'aurez rencontré, montrez-vous patients". (Al-Boukhâri, Mouslim)

1352. Selon Abou Hourayra (رضي الله عنه), selon Jâbir (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "La guerre c'est l'art de tromper l'ennemi". (Al-Boukhâri, Mouslim)
 

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