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(Chapitre): La méthode du Prophète, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui, comprend l'acte de se curer et la recommandation à ses compagnons ou à sa famille d'appliquer cette cure.

 Cependant, l'utilisation de ces médicaments composés appelés: la pharmacologie n'était pas incluse dans la méthode du Prophète ni dans celle de ses compagnons. En effet, la plupart de leurs médicaments étaient simples. Peut-être avaient-ils ajouté au traitement simple un agent de subvention ou un agent qui atténue son intensité.
Telle est généralement la médecine que les nations ont adaptée malgré leurs différences raciales: les Arabes, les Turcs ainsi que tous les nomades. Cependant, les Byzantins et les Grecs se sont occupés des médicaments composés, tandis que la médecine en Inde s'était tournée en général vers les médicaments simples.
Les médecins se sont mis d'accord qu'à chaque fois qu'il serait possible de se soigner par la nourriture, on n'aurait aucun recours aux médicaments et qu'à chaque fois qu'il serait possible d'utiliser le médicament simple, on n'aurait pas recours au médicament composé. Ils ont dit qu'en cas de maladie susceptible d'être éliminée par la nourriture et le régime, on ne tentera pas de la repousser par les médicaments. Ils ont dit: le médecin ne doit pas être engoué par l'utilisation des médicaments^ car si le médicament ne rencontre pas dans l'organisme une maladie qu'il décomposerait ou s'il rencontre une maladie qui ne lui correspond pas ou s'il rencontre une maladie qui lui correspond alors que sa dose excède la quantité du mal, il affecte la santé et la ravage.


Les médecins, maîtres des expériences, utilisent souvent les médicaments simples et constituent l'un des trois groupes médicaux.
La preuve relative à ceci consiste à ce que les médicaments appartiennent à la catégorie de la nourriture et au fait qu'au sein de la nation et du peuple dont les nourritures sont dans leur majeure partie simples, les maladies ne se manifestent que rarement et la médecine qui y est adoptée utilise les médicaments simples.
Les habitants des villes dont les nourritures sont généralement composées ont besoin de médicaments composés. La cause revient au fait que leurs maladies sont majoritairement composées et les médicaments composés leur sont plus efficaces. Les maladies des bédouins sont simples: l'utilisation des médicaments simples suffit pour y remédier. Ceci est une preuve selon l'industrie médicale.
Nous disons: se présente ici un autre phénomène par rapport auquel la médecine des médecins est pareille à la médecine des vieux comparée à la leur.
Ceci a été reconnu par leurs experts et leurs maîtres. A partir de leurs connaissances médicales, les uns disent: c'est un syllogisme, les autres disent: c'est une expérience, d'autres encore disent: ce sont des inspirations, des rêves et une intuition correcte. Il y en a d'autres qui disent: une grande part de leur médecine provient des animaux:
comme ces chats qui mangent les bêtes venimeuses et qui ont recours à la lampe à huile pour en laper l'huile afin de se soigner, et les serpents aveuglés qui sortent des profondeurs de la terre et approchent les feuilles d'œnanthe et l'effleurent des yeux, de même que l'oiseau qui emmagasine l'eau de mer lorsqu'il se trouve dans une conjoncture défavorable. En guise d'exemple de ceci: ce qui a été mentionné dans les principes de la médecine.
Quelle serait la valeur de ceci et de ce qui lui est assimilé par rapport à l'inspiration du Prophète par Allah, cette inspiration qui concerne ce qui est bénéfique et ce qui est nocif?
La médecine dont ils disposent, une fois comparée à cette inspiration, est pareille à leurs sciences comparées à celles apportées par les prophètes. Il s'agit ici des médicaments qui pallient les maladies, des médicaments que les plus éminents médecins n'ont pu atteindre et que leurs sciences, leurs expériences et leurs syllogismes n'ont pu saisir. Ces remèdes englobent les produits pharmaceutiques cardiaques et spirituels, la force du cœur, sa foi en Allah, sa confiance en Lui, son recours à Lui, sa soumission à Lui, le fait de L'invoquer, de faire l'aumône, de se repentir, d'implorer le pardon, ainsi que la charité qu'il octroie à autrui, le secours qu'il apporte à l'affligé, le soulagement qu'il provoque chez l'angoissé. Ces remèdes ont été expérimentés par les nations malgré la divergence de leurs religions et de leurs sectes. Elles y ont retrouvé un effet curatif que les plus savants des médecins - leurs expériences et leurs syllogismes - ne sont en mesure d'atteindre.
Nous avons, avec autres, largement expérimenté de tels remèdes et nous y avons repéré un effet qu'on ne retrouve pas dans les médicaments cliniques considérés alors par les médecins comme les médicaments populaires.
Ceci se conforme à la loi de la sagesse divine et ne lui est pas étranger. Pourtant, les causes sont diverses: le cœur qui entre en contact avec le Maître de l'Univers, Créateur de la maladie et du remède, et gérant de la nature qu'il modifie à sa guise, ce cœur nécessite d'autres remèdes différents de ceux qu'exige le cœur éloigné d'Allah.
Il est connu que lorsque les esprits, l'âme et la nature se fortifient, l'âme et la nature s'entraident pour repousser la maladie et la vaincre.
Comment nier alors que l'âme et la nature qui se sont fortifiées et qui se sont réjouies du voisinage de leur Dieu, de l'amour qu'elles lui vouent, du plaisir qu'elles éprouvent à L'invoquer, de l'acheminement de toutes leurs forces vers Lui, de leur méditation dont II est le pivot, du secours qu'elles cherchent auprès de Lui et de la confiance qu'elles mettent en Lui, comment nier alors que ces âmes ont pour remède évident tout ce qui a été précité, un remède qui leur procure la force de repousser totalement la douleur.
Cela ne sera nié que par les ignorants et ceux dont la vue est embrouillée, dont l'âme est grossière et ceux qui sont éloignés d'Allah et de la réalité humaine.
Nous indiquerons, si Allah le permet, la façon par laquelle la récitation de la Fatiha(1) était un remède pour celui qui a subi une piqûre d'un animal venimeux et une fois exorcisé de ce mal, il se levait comme s'il n'en éprouvait aucune douleur.
Ce sont deux genres de médecine prophétiques dont nous parlons, par la force de Dieu, autant que nous le permettent l'effort, l'énergie et le degré de nos sciences inaptes, de nos connaissances périssantes et de nos savoirs médiocres. Ainsi, sollicitons-nous les dons de celui qui détient entre ses mains la totalité des biens et nous implorons Sa grâce, car II est le Fort et le Donneur par excellence.


(1)En cas l’existence d'une maladie déterminée, il faut utiliser le médicament sans excès car tout médicament constitue une arme à double tranchant: il apporte un remède au malade d'une part, mais au cas où sa dose augmente et la durée de son utilisation se prolonge, il pourra frapper de maladie l'un des organes sains du corps. De multiples maladies ne nécessitent pas plus d'un repos complet et d'un régime déterminé de nourriture pour y remédier.
 

(1) Al-Fatiha: prologue ou ouverture du Coran.


 

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