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Index de l'article

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93) (241) Et le Messager d'Allah r a dit: Vous ne cesserez de poser question sur question jusqu'à ce que l'un de vous dise: «C'est Allah   qui a créé la création, mais qui a créé Allah  ?»

94) (242) Et le Messager d'Allah  r a dit: Rentrant (un jour) dans ma maison je trouvai une datte tombée sur- mon lit—ou: dans ma maison—; je la ramassai pour la manger, puis j'eus peur qu'elle fût pour l'impôt-zakât ou pour une aumône (donc pas permise pour moi), aussi je la rejetai.

95) Et le Messager d'Allah r a dit: Celui qui persiste a tenir un serment nuisible à sa famille commet un plus grand péché aux yeux d'Allah     que celui qui rompt le serment et accomplit l'expiation prescrite par Allah   (243).

96) Et le Messager d'Allah r a dit: Si les deux parties en présence sont obligées d'affirmer par serment et si toutes deux sont ardemment désireuses de le faire, alors qu'on décide entre elles par tirage au sort (244).

(241-242) Chez Ibn Hanbal, le récit N° 93 est à la place du no 94 et le N" 94 à la place de N° 93.

(243) Violer le serment est un péché, même s'il est effacé à cause de l'expiation, mais la conciliation avec la famille est toujours préférable, aux yeux de la religion islamique.

(244) Ce récit est diversement rapporté, tout au moins en ce qui concerne nos sources manuscrites ou imprimées. Le MS de Damas porte: (Les deux les désireront ardement), où le pronom«Les» reste inexplicable. Il manque un folio dans le MS de Berlin, et le présent récit devait s'y trouver. L'ancienne édition d'Ibn Hanbal a: (Les deux en ont honte), et nous avions préféré cela dans notre première édition anglaise; mais la nouvelle édition d'Ibn Hanbal publiée par Chakir porte : (les deux en sont désireux ardemment), et Chakir explique dans une note que selon certaines sources classiques, la vraie leçon est (ou les deux en sont désireux ardemment). Cette dernière version semble être la meilleure, et le sens sera: ou bien les deux parties en présence sont contraintes à la détestable obligation de jurer, ou elles sont si dénuées de scrupules que toutes les deux s'empressent de jurer; et dans les deux évantualités, le juge doit décider en tirant au sort le nom de celle qui doit jurer et affirmer son droit sur serment.

97) Et le Messager d'Allah r a dit: Si l'un de vous achète une chamelle ou une chèvre qui, frauduleusement, n'a pas été traite normalement (pour donner l'impression qu'elle produit plus de lait qu'en réalité), il a le choix, après l'avoir traite lui-même, soit de se contenter de ce qui en est, soit de la rendre avec une mesure (sa') de dattes (pour prix du lait trait).

98) Et le Messager d'Allah  r a dit: Même le vieillard demeure jeune pour ce qui concerne deux désirs: la longévité et l'abondance des biens.

99) Et le Messager d'Allah r a dit: Qu'aucun de vous ne fasse le geste de brandir une arme contre son frère car il ne sait pas si le diable ne fera pas échapper l'arme de sa main et alors cet homme tomberait dans un trou du feu de l'Enfer (pour l'homicide même involontaire).

100) Et le Messager d'Allah  r a dit: Grande a été la colère d'Allah   contre les gens qui ont fait ceci au Messager d'Allah  r . Et il montrait alors ses incisives (245). Et il a dit: Grande est la colère d'Allah     contre quelqu'un qui doit être tué de la main du Messager d'Allah , dans le sentier d'Allah (246).

101) Et le Messager d'Allah r a [dit: Sur chaque homme il y a une portion de fornication qu'il acquiert inévitablement. Il expliqua alors; Ainsi l'œil dont la fornication est dans le regard et la réalisation concrète dans le i'râd (le revenez-y? le détournement?) (247); ainsi la langue dont la fornication est dans les paroles (obscènes) ; ainsi le cœur dont la fornication est dans le désir bien que ce soit l'organe sexuel qui réalise ou ne réalise pas le péché.

(245) Fracturées à la bataille d'Uhud en l'an 3 H 625.

(246) Apparemment c'est Ubaiy ibn Khalaf qui est visé. Il était parmi les persécuteurs des Musulmans à la Mecque et fut blessé dans la même bataille d'Uhud de la main du Prophète, et mourut de cette blessure.

(247) Ce récit tel quel n'a été cité ni par Bulchârî ni par Musiim, mais tous les deux rapportent une autre version, sur une chaîne de narrateurs différentes, Ibn 'Abbâs racontant sur l'autorité d'Abû Hurairah, et là le sens est plus clair, à savoir, (comme chez Bukhârî 7912) : «Allah   a prédestiné pour les descendants d'Adam une quote-part de fornication qu'ils atteindront inévitablement: la fornication de l'œil est le regard (sensuel), la fornication de la langue est la parole obscène, l'âme désire et convoite et l'organe sexuel confirme (réalise) ou contredit tout cela». Muslim, Abu Dâwûd et Tirmidhî aussi donnent la même version. Le texte dans notre Sahîfah fait difficulté où l'on lit: «réalisation concrète, dans i'«râd» (ou: a'râd, comme le veut Châkir avec insistance). Aucune des deux leçons n'est claire. Car i'râd veut dire: «se détourner de Quelque chose», ce qui n'est naturellement pas la possibilité concrète de la fornication, le mot a'râd signifie couramment «les biens», «accidents», «réputations», etc. Peut-être «les biens» est-il un euphémisme pour le cadeau qu'on fait à la prostituée comme récompense de son consentement à l'acte illicite. Ou bien le copiste a-t-il sauté sur toute une ligne voulant dire quelque chose comme: «La réalisation concrète est quand on se concentre délibrément sur l'objet le regard après le premier regard involontaire, au lieu de s'en détourner».-

102) (248) Et le Messager d'Allah     DPS a dit; Si l'un de vous améliore son Islam, alors chaque bonne action lui est compté dix à sept cents fois, mais chaque mauvaise action une fois seulement et ceci jusqu'à ce qu'il (meure et) rencontre Allah  , Lui, Tout Puissant et Toute Majesté. (249)

103) Et le Messager d'Allah  r a dit: Si l'un de vous dirige un office de prière en commun, qu'il abrège l'office, car il y aura des vieillards, des faibles et des malades. Mais celui qui prie seul peut prolonger son office autant qu'il le désire.

104) Et le Messager d'Allah  r  a dit: (Une fois) les anges dirent: 0 Seigneur! un tel et un tel (de Tes esclaves) ont l'intention de commettre un mal. Et Celui Qui voit mieux qu'eux leur répondra: Surveillez-le; s'il le fait, inscrivez ce qui en est; mais s'il y renonce, alors inscrivez (cette action) (de renoncement) comme une bonne action, puisqu'il y aura renoncé par (crainte de) Moi. (250)

105) Et le Messager d'Allah  r  a dit: Allah  , Lui, Tout Puissant et Toute Majesté, a dit: Mon esclave M'accusc de mensonge ce qui est malséant de sa part, et Mon esclave M'injurie, (251) ce qui est malséant de sa part. Qu'il M'accuse de mensonge, cela ressort de ce propos qu'il a tenu:-

(248) Chez Ibn Hanbal, entre le hadith 102 et 103 s'intercale le hadith qui porte ici le N° 138.

(249) cf aussi supra N° 53.

(250) cf supra 102 et 53.

«Il ne nous créera jamais de nouveau comme Il nous créa la première fois». (252) Et qu'il M'injurie, cela ressort de cet autre propos qu'il a tenu: «Allah   a adopté un enfant» (253), alors que Je suis l'Absolu, Je n'engendre pas plus que Je ne suis engendré, et personne n'est d'un rang égal au Mien. (254)

106) Et le Messager d'Allah r a dit: Attendez (pour l'office de prière de midi) que la chaleur se soit atténuée, car la chaleur intense est une souffle de l'Enfer.

107) Et le Messager d'Allah  r a dit: Si l'un de vous émet un gaz, son office de prière ne sera pas agréé tant qu'il n'aura pas fait (de nouvelles) ablutions.

108) Et le Messager d'Allah     DPS a dit: Lorsqu'à retenti l'appel à l'office de prière, rendez-vous-y en marchant avec dignité (255). (Si l'office a déjà commencé), accomplissezie à partir du point où il est arrivé (sous la conduite de l'imâm), puis complétez-le (à la fin) en accomplissant ce que vous avez manqué.

109) Et le Messager d'Allah  r a dit: Allah   sourira à deux hommes dont l'un a tué l'autre et cependant les deux entrent au Paradis. On lui demanda: «Comment cela se peut-il, ô Messager d'Allah    ?» Il répondit: Le premier a été tué, donc il entre au Paradis (en tant que martyr) ; par la suite Allah   accepte le repentir du second (pour sa mécréance) et le conduit à l'Islam, puis il prend part à la lutte dans le sentier d'Allah    , et meurt martyr,

110) Et le Messager d'Allah   r  a dit: Ne faites pas d'offre de vente en concurrence avec un de vos frère qui est en train de vendre (à un client) ; et ne demandez pas la main d'une jeune fille lorsqu'un de vos frères est en train de demander la main de celle-ci.-

(251) Fin du second folio manquant au MS de Berlin

(252) cf Coran 17/49-51, etc.

(253) cf Coran 2/116, etc.

(254) cf Coran 112/2-4.

(255) Il ne faut ni hâte ni précipitation.

111) Et le Messager d'Allah  r  a dit: L'incroyant mange avec sept ventres mais le croyant mange avec un seul ventre. (256)

112) Et le Messager d'Allah  r a dit: Khadir a reçu son nom (le Vert) parce qu'une fois, alors qu'il était assis sur du sable blanc, ce sable sous lui devint aussitôt d'un vert resplendissant, (257)

113) Et le Messager d'Allah r a dit: En vérité au jour de la Résurrection Allah   ne jettera pas un regard sur celui qui fait descendre (son pagne, voire son pantalon, au dessous des chevilles).

114) Et le Messager d'Allah  r a dit: Les Israélites reçurent l'ordre suivant: «. . .entrez par la porte en vous prosternant et dites: «pardon», ainsi on vous pardonnera vos fautes. . .»,(258) mais ils changèrent (le mot). En fait, ils entrèrent par la porte en rampant sur leurs fesses et en disant: «un grain de blé dans l'orge». (259)

(256) Un musulman se conduit poliment et est attentif à ce que les autres aussi aient à manger, il n'accapare pas tout pour lui-même, surtout quand il est invité.

(257) Selon la tradition musulmane, Khadir est un homme invisible—on le rencontre déjà initiant Moïse dans les mystères d'Allah     (ci, Coran 18/65-82)— il vient au secours des gens perdus, etc., si Allah   le veut.

(258) cf Coran 2/58

(259) Dans la version d'al-Bukûârî, il y a «un grain dans un poil». Apparemment

115) Et le Messager d'Allah r a dît: Quand l'un de vous se tient debout la nuit pour des offices de prières (surérogatoires) et que sa langue se perd dans la récitation du Coran de sorte qu'il ne sait plus ce qu'il est en train de dire, qu'il aille se coucher.

116) Et le Messager d'Allah r a dit: Allah  —Il est exalté—a dit: Nul ne doit dire: «Quel mauvais moment», car Je suis le moment. Je fais (alterner) la nuit et le jour, et si Je le veux, Je peux les reprendre (arrêter).

117) Et le Messager d'Allah r a dit: Quelle félicité pour un esclave si Allah   lui envoie la mort quand il est pleinement obéissant à son Seigneur et obéissant à son maître. Quelle félicité pour lui, quelle félicité pour lui!

118) Et le Messager d'Allah  r a dit: Quand l'un de vous se tient debout pour l'office de prière (en plein air) qu'il ne crache pas devant lui—,car il est en tête-à-tête avec Allah   aussi longtemps qu'il se tient en son lieu de prière— ni à sa droite—car à sa droite se tient un ange—mais il peut cracher à sa gauche ou sous son pied et l'enterrer. (260)

119) Et le Messager d'Allah  r a dit: Même le fait de dire: «silence» aux gens qui parlent (durant le sermon du vendredi) est un acte insensé. (261)

ce la se rapporte à l'épisode mentionné dans le Coran 5/21-25, où Moïse veut que les Israélites combattent les Palestiniens pour occuper leur pays, mais les Iraélites ont peur et réclament du blé et des oignons (cf Coran 2/61), et disent:«Va, toi et ton Seigneur, pour combattre tous deux seuls; quand à nous, nous restons ici aissis» «(Coran 5/24). Il se peut que cerlains des plus stupides se soient moqués de Moïse et de ses ordres.

(260) Ou on peut le ramasser dans le mouchoir, selon un aulre récit d'al-Buldiârî, 8/33/1, 8/39.

(261) On doit écouter le sermon en silence et avec attention.

120) Et le Messager d'Allah r a dit: J'ai le droit de priorité sur les croyante, selon le Livre d'Allah (262;. Si l'un de vous meurt en laissant une dette dépassant son avoir, ou s'il laisse ses proches parents dans un étal d'incapacité, alors qu'on fasse appel à moi, car je suis son patron. Mais si l'un de vous laisse des biens, ses proches parents auront priorité sur ses biens quels qu'ils soient (en tant qu'héritiers légaux).

121) Et le Messager d'Allah  r a dit: Qu'aucun de vous ne dise: «O Allah  , pardonne-moi, si Tu veux» ou:«fais-moi miséricorde, si Tu veux», ou : «accorde-moi de quoi subsister, si Tu veux». Qu'il demande résolument. Certes Allah   fera ce qu'il voudra, et nul ne peut Le contraindre.

122) Et le Messager d'Allah  r a dit: Un prophète (263) conduisait une expédition; il dit au peuple (de son armée) : «Que nul ne m'accompagne s'il vient juste de se marier et se propose de consommer le mariage, ou s'il est en train de construire une maison et n'a pas encore posé le toit, ou s'il vient d'acheter des brebis et des chamelles prêtes à mettre bas. Ensuite il continua son chemin pour l'attaque. Quand il fut près de la ville (ennemie) c'était au moment de la prière vespérale de 'Asr (en fin d'après-midi) ou presque. Aussi, il dit au soleil: «Tu es sous les ordres (d'Allah    ) et moi aussi. 0 Allah  , retiens-le pour moi un moment». (264) Et (le soleil) s'arrêta jusqu'à ce que Allah   ait accordé la victoire à ce (prophète). Alors ils rassemblèrent tous les butins dont ils s'étaient emparés. Un feu s'approcha du butin pour le dévorer mais s'arrêta. Le (prophète Josué) s'exclama: Sûrement, l'un d'entre vous a commis une fraude. Qu'un homme de chaque tribu vienne me prêter serment de fidélité!» C'est ce qui fut fait, et voici que la main de l'un d'eux resta collée à la main du (prophète). Là-dessus, ce dernier s'écria: «La fraude est parmi vous. Que sa tribu me prête serment de fidélité!» Ce qui fut fait et voici que la main de deux ou trois membres de la tribu resta collée (à celle du prophète). Alors il dit: «La fraude est parmi vous, vous avez commis une fraude!» Le Messager d'Allah     (Muhammad) continua: Alors ils lui apportèrent une sorte de tête de vache en or et la mirent parmi le butin qui fut assemblé (en un tas) dans une plaine. Le feu vint alors et le dévora (en entier). (265) Le Messager d'Allah     ajouta: Le butin n'était licite pour personne avant nous. (266) Mais Allah   Qui a considéré notre faiblesse et notre incapacité, l'a rendu licite pour nous. (267)

(262) cf Coran 33/6: «un Musulman doit préférer le Prophète à soi-même», un Prophète qui est si soucieux de leurs besoins et si désintéressé.

(263) C'est Josué fils de Nun.

(264) cf Ancien Testament, Josué, 10/12-13.

123) Et le Messager d'Allah r a dit: Comme j'étais endormi, je me vis en train de tirer de l'eau d'un puits pour remplir un citerne et abreuver des gens (leurs chameaux). Là-dessus arriva Abu Bakr, il me prit le seau des mains, pour me laisser reposer, et tira (un ou) deux seaux avec peine. Allah   lui pardonne! (267bis) Il continua Alors voici qu'arriva 'Umar ibn al-Khattâb qui lui prit le seau des mains;—et personne n'avait jamais tiré de l'eau comme lui—et il continua (à faire ainsi) jusqu'à ce que tout le monde s'en allât satisfait et le citerne débordait.

(265) Josué 7/16—26. Selon la version biblique actuellement admise, le coupable lui-même fut aussi brûlé à mort.

(26(i) En complément à la référence précédente, voir Genèse 15/17 et Lévitique l/ 7 et s., textes selon lesquels aux temps d'Ahraham et de Moïse les choses offertes à Allah   étaient consumées par le feu (et non données aux pauvres comme en Islam).

(267) Voir supra N° 87 aussi.

(267 bis) Dans le manuscrit du Caire et chez Ibn Hanbal, cette demande de pardon divin vient un peu plus loin, à propos de 'Umar.

124) (268) Et le Messager d'Allah  r a dit: L'Heure de la fin du monde n'arrivera pas avant que vous n'ayez combattu les gens du Khouzistan et du Kirman, peuples d'entre les non-Arabes (a'âjim) au visage rouge, au nez camus, aux yeux petits, leurs visages ayant l'air de boucliers qui ont été martelés. (269)

125) (270) Et le Messager d'Allah  r a dit: On trouve la vanité et l'orgueil parmi les propriétaires de chevaux et de chameaux, mais la quiétude parmi les propriétaires de moutons.

126) Et le Messager d'Allah  r a dit: L'Heure de la fin du monde n'arrivera pas avant que vous n'ayez combattu un peuple dont les sandales sont faites de poils.

127) Et le Messager d'Allah  r a dit: Tous les gens sont (destinés) à suivre les Qoraïchites (de la Mecque) en cette matière;—je pense (271) que le Messager d'Allah     entendait par là le commandement (le califat) —les Musulmans (du monde) suivront un Musulman d'entre les Qoraïchites et les incroyants suivront un incroyant d'entre les Qoraïchites.

128) Et le Messager d'Allah  r  a dit: Les meilleures parmi les femmes qui montent à chameau sont les femmes Qoraïchites (de la Mecque) : elles ont plus de sollicitude pour l'enfant en bas âge, et montrent plus de soin pour ce qui concerne les biens en possession de leurs époux.-

(268) La traduction française des hadiths N° 124 à 137 est due à l'obligeance de Mr Ali Brochot.

(269) Chez Ibn Hanbal le récit N° 124 vient après ce qui est ici N° 125.

(270) Voir la note précédente.

(271) Cette glose ne se trouve pas. chez Ibn Hanbal, chez Muslim non plus. Elle provient probablement d'as-Sulamî.

129) Et le Messager d'Allah  r a dit: (L'effet du mauvais) œil est une réalité. Et il (le Messager d'Allah ) a interdit le tatouage.

130) Et le Messager d'Allah  r a dit: Il ne cesse d'être en office de prière celui d'entre vous qui est retenu (dans la mosquée) pour l'office de prière, rien ne l'empêchant de sortir si ce n'est qu'il attend l'office (communautaire suivant).

131) Et le Messager d'Allah r a dit: La main d'en haut (celle qui fait la charité) est meilleure que celle d'en bas (celle qui reçoit). Et accomplis d'abord la charité à l'égarde de celui qui dépend de toi.

132) Et le Messager d'Allah r a dit: J'ai droit de priorité sur les autres personnes à l'égard de Jésus fils de Marie, ici-bas comme dans l'au-delà; je suis plus proche de Jésus fils à Marie que les autres hommes. On demanda: «Comment cela, 0 Messager d'Allah ?» Il répondit: Les prophètes ne sont rien d'autres que des frères consanguins: leur père est le même, seuls leurs mères diffèrent; (272) et leur religion est la même; de plus, entre nous deux (Jésus et moi) il n'est pas survenu de prophète.

133) Et le Messager d'Allah  r a dit: Comme j'étais endormi (J'ai eu une vision) comme si les trésors de la. Terre m'étaient donnés, puis deux bracelets d'or étaient posés sur mes mains. Ceci me parut être une énormité, et ils m'emplirent d'affliction. Là-dessus je reçus la Révélation de souffler dessus. Je le fis et ils s'évanouirent. J'interprète ces bracelets comme étant deux imposteurs que j'ai autour de moi: le maître de San'â et le maître de Yamâmah.(273)

(272) Apparemment cela signifie que, Jésus n'ayant pas de père, les mères seules différent.

134) Et le Messager d'Allah  r a dit: Nul d'entre vous ne peut être sauvé par l'effet de ses seules actions, mais suivez la voie droite et efforcez-vous d'approcher (Allah  ). Ils dirent: «Pas même toi, ô Messager d'Allah    ?» Il leur répondit: Pas même moi à moins que Allah   ne m'enveloppe de Sa miséricorde et de Sa grâce.

135) Et (Abu Hurairah) a dit: Et le Messager d'Allah  r a interdit deux sortes de ventes et deux sortes de vêtements. (Pour ces derniers, il a défendu) qu'aucun de vous ne laisse prendre de ses épaules un morceau unique d'étoffé insuffisant pour couvrir ces parties intimes. De même on ne doit pas être enveloppé d'un pagne quand on célèbre l'office de prière à moins d'avoir croisé ses deux bouts sur les épaules opposées. (274) (Pour ce qui concerne les ventes interdites),le Messager d'Allah  r a interdit le procédé dit toucher jeter (275) et la fourberie par agents clandestins. (276)

(273) Al-Aswad al-'Ansî Dlm'1-Himâr avait prétendu cire prophète, et s'était emparé de San'â au Yémen (au Sud de Médine) ; et Musailimah à Yaniâmah, Ncjd (à l'Est de Médine).

(274) Le mot «pagne» (izâr) ici semble vouloir impliquer qu'il est si large que si l'on ceinture sur le ventre, il descend au-dessous des chevilles --chose interdite voir supra hadith N° 114—il est donc conseillé de serrer le pagne plus haut jusqu'à la, hauteur des épaules, en croisant ses deux bouts et les nounant derrière la nuque.

136) Et le Messager d'Allah  r  a dit: Le dommage causé par les animaux muets (c'est-à-dire non-humains) demeure impuni, celui causé par un puits (277) demeure impuni, celui causé par une mine (creusée pour extraire des minéraux) demeure impuni. En cas de découverte d'un trésor, le cinquième doit être payé comme impôt.

137) Et le Messager d'Allah  r a dit: Quelle que soit la ville dans laquelle vous entriez et vous installiez c'est conformément à votre destin,—et je pense que le Prophète ajouta: «C'est à vous», ou quelque chose de similaire;—mais quelle que soit la ville qui désobéit à Allah   et à Son Messager, le cinquième (des butins) reviendra à Allah   et à Son messager et, plus tard, cela aussi vous reviendra. (278)

(275) Notre MS porte deux mots, niass et ilqâ'; Ibn Hanbal emploie un seul mot, lams, synonyme de mass. Dans le procédé lams (d'où «mulâmasah), on touchait la marchandise sans la voir. Les narrateurs autres qu'Abu Hurairah, cités par al-Bukhârî 34/62-63 emploient, au lieu d'ilqâ', un synonyme nibâdh (d'où: munâbadhah), et Bukhârî l'explique en disant que le vendeur jettait la marchandise à l'acheteur, comme s'il l'avait définitivement achetée, sans l'avoir vue ni même touchée. Dans son ouvrage Kitâb al-munabbar, Ibn Habib a un chapitre sur les foires de l'Arabie, et parlant de la foire de Muchaqqar et de celle des Chihr-en-Magarah, il dit:«Aal-Muchaqqar. . .quant à leurs transactions, elle, se faisaient là-bas par mulâmasah (toucher l'un l'autre) et par hamhamah (grogner faire un bruit guttural). Toucher c'était indiquer par geste; on se contentait de se désigner du doigt l'un l'autre pour la transaction de l'achat-ventc et l'on ne disait pas un mot jusqu'à ce que les deux parties se misent d'accord par geste. Quant au grognement, cela permettait d'éviter de formuler un serment mensonger. Pour la foire d'acli-Chihr... les transaction? .:'y pratiquaient par le jet d'un caillou (ilqâ' al-hijârah)», (cité dans Hamidullah, Le Prophète de l'Isian», § 1593). Ces différents procédés pré-islamiques créaient en fait de nombreuses di//cultés entre les parties, d'où leur interdiction.

(276) Des auxiliaires du marchand feignaient de rechercher des choses de grand prix, pour persuader les étrangers que c'était le prix courant. C'f supra N° 6,

(277) Aux temps pré-islamiques si quelqu'un était tué par un animal ou en tombant dans un puit ou la mine appartenant à un autre, la responsabilité incombait à ce dernier; et l'animal, le puit etc. devenaient la rançon à remettre aux héritiers de la victime. Tuer l'animal coupable et d'autres mesures de cet ordre furent abolies par cette déclaration du Prophète.

(278) Le contexte n'est pas connu, et les anciens commentateurs sont, eux aussi, gênés. Apparemment, la première pariie concerne une population qui, après quelque résistance, a embrassé l'Islam, et le Prophète leur concède: choisissez une fois pour toutes une localité pour votre tribu, si à la longue vous vous y trouvez bien ou mal, ce sera votre destin: vous ne pourrez plus changer de territoire. La deuxième partie promulgue une règle du droit international public concernant les conquêtes et le partage des butins entre les membres de l'expédition et le gouvernement central.

Notons en passant que sur la marge de la page du MS de Damas, et en face des derniers mots de ce hadith, il y a l'enregistrement : «Collationnement terminé»-Normalement cela provient d'un copiste soigneux.

 

Les colophons

§ 140 La nouvelle science de l'histoire des textes montre que dans les colophons et autres notices sur les manuscrits, il y a souvent des renseignements précieux et inattendus qu'on chercherait parfois désespérément ailleurs. Sans parler des ouvrages qui ont reproduit la Sahîfah de Hammam ibn Munabbih comme un de leurs chapitres, nous disposons maintenant de trois manuscrits indépendants de cet ouvrage dont voici les colophons: (279)

a) Manuscrit de Berlin: Fin de la Sahîfah. Et louange à Allah  , Seigneur des mondes. Que Allah   se penche sur notre chef Muhammad et ceux qui dépendent de lui et sur ses Compagnons et qu'il (les) protège. A achevé cette copie celui à qui est nécessaire (la miséricorde divine) Ibrâhîm ibn Sulaimân ibn Muhammad ibn 'Abd al-'Azîz al-Hanafî, al-Jînînî d'origine mais ad-Dimachqî par son domicile, ceci au matin du lundi 17 Rabî' al-Auwa! en l'année 1100. Il a rédigé fallafa) cette copie en y ajoutant des notes, pour lui-même aussi bien que pour ceux, après lui, que Allah   voudra, à partir de la copie écrite par le très savant Ismâ'îl ibn Ibrâhîm ibn Jumâ'ah et datée du vendredi 16 Rabî' al-Auwa! 856. Puisse Allah  , Lui Qui est exalté, être miséricordieux envers lui avec une immense miséricorde. Amen.

b) MS du Caire (dont la marge du papier est endommagée et détruite en partie) : Fin de la Sahîfah de Hammam ibn Munabbih, et louange à Allah  . . .'Abdallâh ibn 'Isa ibn 'Ubaidallâh ibn 'Isa al-Murâdî al-Andalusî. Ont entendu avec moi tous. . . devant le cheikh, l'imâm, l'ascète, le hâfiz, lampe de la religion, le soleil de l'Islam., (le revivificatcur de la) Sunnah Abu Bakr Muhammed ibn 'Alî ibn Yâsir a1-Ansârî al-Andalusî, le"; cheikhs. .l'imâm Chams ad-Dîn Muhammed ibn al-Hasan ibn Mushin ibn Abu'I-Mafâfkhii-) al-Ba'lî, et le chei(kh). . .l'imâm ibn Sinwan. .ad-Dîn Ridwan ibn. Nâsir ibn 'Abd al-Mun'im al-Ichkandî, cl l'imâm Abu'l-Mafâkhir 'Abd al-'Azîz ibn. Abu Bakr al-Janzî, et le cheikh, l'imâm Ismâ'îl ibn. Abu'1-Karm ibn al-Mubârak ar-Radânî, et ceci dans la dernière décade du mois de Jurnâdà al-Ulà de l'année 557, à Mossoul. Et beaucoup de louange à Allah  .

(279) La traduction des sections a et c ci-dessous est due à l'obligeance de M. Ali Brochot.

c) MS de Damas; Fin de la Sahîfah. Et louange a Allah  , Seigneur des mondes. Que Allah   se penche sur Muhammad et le protège, lui le meilleur de Sa création ainsi que sur ceux qui dépendent de lui sans tache et ses nobles Compagnons. Que celui-là soit honoré jusqu'au jour du jugement dernier. Le copiste de la brochure dont il est le propriétaire, est l'esclave d'Allah    , ayant besoin de la miséricorde d'Allah     aussi bien que de Son pardon, le nommé 'Abd ar-Rahmân ibn Hamdân ibn Barakât, qui continue a louer Allah  , Il est exalté.

§ 141 Suivent alors les enregistrements des noms de ceux qui ont assisté à l'enseignement (de ce livre) et les certificats de collationnement (plus loin). Il est émouvant et même édifiant d'y remarquer (cf. surtout infra § 152) des noms de rangs aussi divers que des princes, des esclaves, des juges, des professeurs, des militaires et d'origines aussi variées que Séville (Espagne), la Sicile (Italie), Darband (Arménie), Baikh (Afghanistan), le Maghrib (Maroc), l'Egypte, la Syrie, la Mésopotamie, etc... et aussi d'écoles juridiques différentes: Mâlikites, Ghâf'ites, Hanafites parmi ceux qui ont entendu ensemble la lecture de ce même livre. Parfois les noms ne sont pas très lisibles sur les photographies du manuscrit de Damas, parfois même il y en a de détruits par la reliure du livre. Une ligne pointillée(. . .) indiquera le fait dans notre traduction. Pour le déchiffrement de certains noms, j'exprime ma reconnaissance à Mr. Salahuddin Munajjed (alors attaché culturel de Syrie à Paris qui, plus tard fut pendant quelques années le Directeur de l'Institut des manuscrits de la Ligue des Etats Arabes du Caire). C'est son frère qui, très aimablement, m'a adressé de Damas les photographies nécessaires.

Certificats d'authentification

Manuscrit de Berlin

§ 142 Le manuscrit de Berlin, comme nous l'avons déjà précisé, n'est pas une copie authentifiée, mais le scribe a reproduit tel quel le certificat qu'il a trouvé sur le manuscrit dont il a copié le texte. Il est intéressant de noter qu'il se réfère à Ibn 'Asâkir qui a eu aussi affaire au manuscrit de Damas, comme nous verrons plus loin. Nous reproduisons donc ce certificat tel quel (y ajoutant seulement les numéros devant les noms des auditeurs) :

§ 143 Grâce à Allah  , j'ai lu toute cette Sahîfah devant mon grand-père Cheikh aï-Islam al-Khatîbî al-Jamâl Abu Muhammad 'Abdallâh ibn Jumâ'ah. Allah   perpétue sa grandeur! Pour ceci il avait reçu l'autorisation du très savant Abu Is'hâq Ibrâhîm ibn Ahmad ibn 'Abd al-Wâhid ach-Châfi'î, obtenant la permission d'al-Qâsim ibn Mahmûd ibn Muzaffar ibn 'Asâkir et aussi d'Abû Nasr Muhammad ibn Muhammad ibn Muhammad ibn Hibatallâh ibn M-m-y-l (à lire: Jahbal), les deux ayant mentionné leur autorisation en disant ce qui suit: Nous a informé Abu'1-Wafâ' Mahmûd ibn Ibrâhîm ibn Mindah par autorisation bien que non sur la base d'une audition personnelle. Nous a informés Abu'I-Faraj
Mas'ûd ibn al-Hasan ath-Thaqafî de la même manière; nous a informés Abu 'Amr 'Abd al-Wahhâb ibn Mindah sur la base de la chaîne mentionnée au début du livre. L'a entendu aussi: (!) mon chef et père al-Khâtîbî al-Imâmî le docte Abu Is'hâq Ibrâhîm ibn al-Musmi', (2, 3) ses deux frères Charafuddîn Mûsà et Badruddîn Muhammad, et (4, 5) les deux frères les plus érudits Najmuddîn Muhammad et Muhibbuddîn Ahmad, et les savants ci-après: (6) Zainuddîn 'Abd al-Karîm ibn Abi'l-Wafâ', (7) Chamsuddîn Muhammad ibn-al-Jamâl Yûsufuddîn ibn as-Safî, (8) Zainud.dîn 'Abd ar-Rahmân ibn Ahmad ibn Ghâzî, (9) 'Alâ'uddîn 'Alî ibn Khalî ibn Bâ-Qais, (10) Burhânuddîn Ibrâhîm ibn al-Qadî Tâjuddîn 'Abd al-Wahhâb ibn Qâdi as-Salt, (11) Gharsuddîn Khalîl ibn ibn al-Qadî Chihâbuddîn Ahmad ibn Qatîbâ', et (12) 'Alî ibn al-Hasan ibn al-Wazzân. Le lecteur du texte leur a donné son autorisation de vive voix; la correction des copies a été faite et ceci a été enregistré au matin du dimanche 25(15?) de Rabî' al-Auwa! de l'an 856. L'a dit et l'a écrit Ismâ'îl ibn Jumâ'ah, qui glorifie Allah  , qui Le supplie de se pencher (sur le Prophète) et de le protéger et qui proclame: «Allah   nous suffit». Au dessous de cela, d'une écriture plus grasse est porté ce qui suit: «Cela est correct. L'a écrit 'Abd- allâh ibn Jumâ'ah, que Allah   le couvre de Son pardon.»

Manuscrit du Caire

§ 143/a Malgré la détérioration du papier de ce manuscrit, le texte que nous avons reproduit comme colophon (§ 140/b) semble constituer un certificat d'authentification.
Il est encadré dans un carré. A part cela, sur la page du titre, ce manuscrit porte d'autres notices intéressantes, bien que parfois difficiles à déchiffrer. Ainsi: «L'audition (simâ') de Yûsuf Ibn 'Abd aî-Hâdi, que Allah   lui pardonne. . .» Nous n'avons que des photos, et nous ne savons pas s'il n'existe pas une page de certificats que le photographe aurait supprimée comme «inutile».

Manuscrit de Damas

§ 144 II présente de nombreux enregistrements, aussi bien sur la page de titre qu'à la fin de la copie. En voici les détails :

§ 145 a)sur la page du titre :Comme titre on lit :Sahîfah de Hammam ibn Munabbih, Allah   lui fasse miséricorde, que Ma'mar a transmise de lui, que 'Abd ar-Razzâq a transmise de lui, qu'Ahmad ibn Yûsuf as-Sulamî a transmise de lui, qu'Abû Bakr al-Qattân a transmise de lui, que l'Imam Abu 'Abdallâh ibn Mindah a transmise de lui, que son fils 'Abd al-Wahhâb a transmise de lui, que le cheikh Abu'I-Khair Muhammad ibn Ahmad al-Muqaddar a transmise de lui, que le cheikh le majestueux et unique, l'imâm, le hâfiz Tâjuddîn Bahâ'ul-Islam Badî' az-Zamâm Abu 'Abdallâh Muhammad ibn 'Abd ar-Rahmân ibn Muhammad al-Mas'ûdî a transmise de lui. Allah   redresse ce dernier et les agrée tous et accorde la sécurité jusqu'au Dernier jour.

§ 146 Juste en dessous: Entendu de son propriétaire 'Abd ar-Rahîm ibn Hamdân ibn Barakât. Louange à Allah   et aussi gratitude.

§ 147 Au dessous de ce dernier: Waqf (fondation pieuse) de Najmuddîn Abu'I-Hasan ibn Hilâl, Allah   le récompense pour cela, pour Allah  , à l'intention de tous les Musulmans, à condition que ce ne soit prêté à personne sans . . .(Pdépôt) de sa valeur.

§ 148 Il y a trois autres enregistrements sur cette même page du titre: 1° en tête de la page: la formule «Je confirme» sans autres détails, et à côté de cela: «L'a lu 'Abd ar-Rahmân ibn Khunais ibn Yahyà (ou: Bahr) as-Sibtî (ou: al-Bustî).
(280) 11° Sur la marge restant vide, à côté du titre, une petite notice historique, pour dire qu'en l'an 668 fut tué dans la banlieue de Marrakech, le roi de Maghrib Abu Dabùs al-Wâthiq Bi'llâh Abul-'Alâ' Idrîs ibn 'Abdalîâh al-Mu'minî, combattant Ya'qûb ibn 'Abd al-Haqq al-Maînî, chef des Banû Marîn, de sorte que ce dernier s'empara du Maghrib. III0 Au-dessous du Waqf (cf§ 147), il ya une notice nécrologique, précisant qu'en 646 H., moururent le grammairien Ibn al-Hâjib à Alexandrie (le 26 Ghauwâl, à l'âge de 75 ans) dont le père était le chambellan de l'émir 'Izzudîn Mûsik as-Salâhî, et le botaniste-pharmacien Ibn al-Baitâr (au mois de Cha'bân, à Damas, après avoir été au service des princes al-Malik al-Kâmil et al-Mâlik as-Sâlih), tout comme al-Wazîr al-Qiftî Jamâluddîn Abu'I-Husain 'Alî ibn Yûsuf ibn Ibrâhîm ibn 'Abd al-Wâhid ach-Ghaibânî, vizir de Halab, auteur de nombreux ouvrages, historiques etc., qui légua au prince de Halab sa bibliothèque qui valait quarante mille dînârs d'or (décédé an mois de Ramadan).

§ 149 b) A la fin du livre: Il y a sept enregistrements concernant autant des «promotions». (I) En marge de la dernière page (9/b) on lit sur trois lignes longues et 15 courtes: Ceci a été entendu du hâfiz Abu'I-Qasim 'Alî al-Hasan ibn Hibatallâh et aussi du cheikh Abu 'Alî al-Husain ibn 'Alî ibn al-Hasan ibn 'Umar ibn 'Alî al-Batalyûsî, et tous deux de Zâhir, ce dernier d'Abû Bakr Muhammad ibn al-Qasim as-

(280) Voir plus bas,§ 157, où le tout dernier nom semble concerner cette même personne.

Saffar et d'Ahmad ibn 'Alî ibn 'Abdallâh ibn Khâlid (ou: Khuld) et d'Abu'î-Hasan 'Alî ibn Ahmad ibn Muhammad al-Mâmi'î (? al-Ghâfîqî). Et le hâfiz Abu'I-Qâsim a ajouté: Et l'a rapporte aussi Abu'1-Fadl Muharnmad ibn Ismâ'îl ibn al-Fudail al-Fudailî, d'Abû Sahl 'Abd ar-Rahmân ibn Muhammad al-Mâlînî, tous d'Abû Tâhir Muhammad ibn Muhammad ibn Kathîr, qui d'Abû Bakr Muhammad ibn al-Husain al-Qattân avec sa chaîne de narration. Muhammad ibn Hibataiïâh ach-Chîrâzî et Abu'I-Barakât al-Hasan et son frère Ahmad, tous deux fils de Muhammad ibn al-Hasan, et
plusieurs autres personnes au mois de Chauwâî de l'an 559 (de l'hégire).

§ 150 (II) Sur la marge inférieure de la même page on lit, en 3 lignes, en partie illisibles :La lecture dans un groupe d'Abû Abdallâh Muhammad ibn 'Abd ar-Rahmân al Mas'ûdî a été entendue le lundi 6 Rabî' al-Akhir de l'an 575 par Abu Muhammad ibn Abu Bakr ibn Ahmad al-Balkhî, et Abu'I-Faraj Nasr, et al-Muzaffar ibn Abu'î-Funûn al-'Attâbî, et Ab't-Tâhir (? az-Zâhir) Ismâ'îl ibn Zâfir ibn 'Abduiïâh al-'Uqailî, et Naba' ibn Mukârim ibn Hajjâj al-Hanafî, et Abu Muhammad ibn 'Abd al-Muhsin ibn Ibrâhîm az-Zajjâj.

§ 151 Sur la même page, dans la marge: «Collationnement terminé» (281).

§ 152 (III) Sur la page suivante (10/a) tout l'espace est occupé par le certificat ci-après (auquel nous avons ajouté des numéros d'ordre) : Audition terminée de cette Sahîfah en entier, qui est la Sahîfah de Hammam ibn Munabbih, devant le cheikh, le juriste, l'imâm, l'érudit, la couronne de la Foi, la lumière des Musulmans, l'unique de l'époque, Abu 'Abdallâh Muhammad ibn 'Abd ar-Rahmân ibn Muhammad ibn Abu'I-Hasan al-Mas'udî al-BandaM al-Khurâsânî, Allah 

(281) Voir aussi supra § 139 n° 137, dernière partie de la note 278, Page 162.

embellisse la fin de ses affaires, par sa lecture devant nous de l'original (qu'il avait lui-même entendu) dont (ceci) est la copie effectuée à la médrasa Nâsirîyah Salâhîyah, Allah   perpétue le royaume de celui qui en a fait une fondation pieuse dans la ville frontalière de Damiette, puisse Allah  . Il est exalté, lui accorder Sa protection, (audition) par les princes et les juristes respectes: (l)'Imâduddîn Abu't-Tâhir Isma'îlibn al-amîr Zahîruddîn Abu Is'hâq ibn al-amîr Nâsir ad-Daulah chargé de la guerre sur cette frontière à cette époque, et (2) al-amîr Jamâluddîn Abu'1-Fadl Musa, et (3) le juriste, le ma jestieux, l'imâm, l'érudit Fakhruddîn Abu Bakr ibn Mausilî ibn Mâm ibn Harb al-Mârânî (?)... (? un) professeur de l'école susdite dans la ville frontalière, et (4) le plus respectueux qâdi Abu Muhammad 'Abd as-Salâm ibn Jumâ'ah ibn
'Uthmân at-Tannîsî, et (5) al-Mu'tamad . . . 'Abd al-Ghanî ibn Ismâ'îl ibn Ibrâhîm, et (6) son fils Abu'I-Muntasir 'Abd al-'Azîz, et (7)... (? al-Fals, ? al-Qals) Abu 'Alî al-Hasan ibn al-qâdî Jalâl ad-Daulah Abu'I-Barakât 'Ubai(d. . .) ibn Ahmad, et (8) son fils Abu'1-Fadl Muhammad, et (9) son frère al-Mukhtass Abu Muhammad 'Abd al-'Azîz, et (10) le juriste Abu Muhammad 'Abd al-Bâqî ibn Ja'far at-Tannîsî, et (11) Abu. . .Nâsir ibn Samsâm ibn Sibâ' al-Mu'addib, et (12) Abu'I-Hasan 'Alî ibn Ma'âlî ibn 'Alî ad-Dîmâtî (?ad-Dimyâtî), et (13) le juriste al-Khatîb Abu'I-Qâsim 'Abd ar-Rahmân ibn. . .ibn 'Abd ar-Rahmân ad-Dimyâtî, et (14) Arnîr al-Mulk Abu'I-Barakât 'Abd ar-Rahmân Muhammad ibn Talhah ad-Dimyâtî, et (15) al-'Afîf Abu'1-Fadl Muhammad ibn al-qâdî. . .Abu'I-Barakât Muhammad ibn Sulaim (Sâlim), et (16) 'Abd al-Wâhid ibn Ismâ'îl ibn Zâfir ad-Dimyâtî, et (17) 'Abdullâh ibn Abu'I-Hasan ibn 'Alî ibn Abu. . . (? ar-Rajâ'), et (18) al-qâ'dî) Abu 'Alî al-Hasan ibn al-Qasim ibn... (? 'Atîq, ? 'Isa) at-Tannîsî, et (19) 'Abd ar-Rahmâ, ibn Ahmad ibn 'Abd al-Wahhâb ad-Dimyâtî, et (20) Safiuddîn Abu'I-Fat'h Nasr ibn MuzafFar ibn al-JalâI ar- Rahbî, et (21) Fat'huddîn 'Umar ibn Tamîrn ibn Ahmad at-Tamîmî, et (22, 23) ses deux fils Muhammad et 'Abd ar-Rahmân, et (24) Abu'I-Fat'h Muhammad ibn 'Abd... ibn Ahmad, et (25). .. (al-Khals?) Abu Muhammad 'Abdullâh ibn al-qâdî Diyâuddîn Abu'I-Qâsim Hibatâllâh ibn Ahmad, et (26) 'Abd al-Wahhâb ibn Muhammad ibn 'Abd a (...), et (27) Abu'l-Fadi Talhah ibn al-Qâdî an-Nafîs Abu'I-Ma'âlî Muhammad ibn Hidhaifah ad-Dimyâtî, et (28) ar-Radî Abu'1-Fadl Ridwân ibn Musiim al-Misrî, et (29). . . ibn 'Abdullâh an-Nâsir, et (30) Abu'I-Haram al-Makkî ibn Abu Nasr Fat'h ibn Râfi an-Nasrî, et (31) Abu'1-Fadl Murtadà ibn Abu'1-Husain Muhammad ibn 'Alî at-(...) at-Tannîsî al-Mâlikî, et (32) 'Abd al-Ghanî ibn 'Abd ar-Rahmân ibn Sadaqah al-Hàlabî ad-Dimyâtî, et (33) Abu'I-Mansûr, ainsi que (34) Abu'1-Husain tous deux fils d'al-qâdî. . .Sâlih ibn Abi Kathîr, et (35) Nâsir ibn Sâlim ibn Nâsir, et (36) Nasr ibn Karîm ibn 'Ali, et (37) Mansûr ibn 'Alî ibn Hajjâj, tous de Damiette (Dimyât) et (38) Abu'I-Haram Makkî ... ibn al-Halâwî as-Sir'ar (al-Bazzâz ?) al-Muqri', (cfN° 30 supra), et (39) Abu 'Imrân Mûsà ibn Muhammad ibn Muhammad ad-Darbandî, et (44) Abu'I-Hasan 'Alî ibn Ahmad ibn Tâhir al-Mu'adhdhin, et ses deux fils (41, 42) Muhammad et 'Abd al-Wahhâb, et (43) un frère du mu'adhdhin nommé ci-dessus, et (44) le noble juriste Abu Mansûr Fat'h ibn Muhammad ibn 'Alî ibn Khalaf ach-Châfi'î.. .et ses deux fils (45,46) Muhammad et 'Abdullâh, et(47) Mas'ûd, esclave du juriste et professeur ci-dessus nommé (Abu Mansûr).Et le rédacteur de ce certificat de lecture-écoute lui-même possesseur de cet opuscule, l'esclave (d'Allah    ), (Son) mendiant 'Abd ar-Rahîm ibn Hamdân ibn Barakât ach-Châfi'î, glorifiant Allah   le Très Haut. Et ceci le 26 Dhu'l-qa'dah de l'année cinq cents... (soixante dix-sept?), valide pour eux tous. Et louange à Allah   seul, qu'il se penche sur Muhammad et le préserve, lui ainsi que tous les siens. Il faudrait ajouter à cela. . .(?) ibn Muhammad fils du susdit et il...(?)

§ 153 (IV) Et, séparé de ce qui précède par une ligne, ce qui suit: II est vrai qu'eux tous (r)ont entendu de moi, celui qui a écrit cela est Muhammad ibn 'Abd ar-Rahmân ibn Muhammad al-Mas'ûdî. Louange à Allah  .

§ 154 (V) Sur la feuille 10/b il y a un certain nombre de certificats dans l'ordre suivant: La totalité de ce texte a été écoutée, du début à la fin, en présence de la darne, cheikha, la pieuse, la chaste Umm al-Fad! Karîmah fille du fidèle cheikh Najmuddîn 'Abd al-Wahhâb ibn 'Alî ibn al-Khadir al-Qurachîyah az-Zubairîyah al-Asadîyah. Allah   protège son rang, venant, avec sa permission, du cheikh, le noble Abu'I-Khair Muhammad ibn al-Bâ-'Inân (?) de l'imâm Ibn Mindah. Lecture faite par l'imâm, le savant, l'érudit Kamâluddîn Abul-'Abbâs Ahmad ibn Abi'l-Fadâ'il ibn Abul-Majd ad-Dakhmîsî, Allah   lui fasse du bien, à 'Umar ibn Muhammad ibn Mansûr al-Amîrî, ceci étant de sa main, Allah   lui accorde son pardon. Gela a été corrigé et noté le mardi 17 du mois de Rabî' al-Auwâl de l'année 623, dans sa maison (la maison de la dame précitée), puisse-t-elle rester longtemps habitée grâce à sa longue vie, dans la rue Darb al-Misk à Damas. Et louange à Allah   car toute louange Lui est duc.

§ 155 (VI) Juste au-dessous, en écriture andalousc.

Nous avons entendu la totalité de cette Sahîfah en présence du noble Cheikh al-Muqri' Abu 'Abdullâh Muhammad ibn Abu Bakr ibn Muhammad al-Balkhî, y compris l'audition du possesseur de cette Sahîfah le noble chef, le savant, le compétent, le confident de spécialistes de la tradition Kamâluddîn Abu'I-'Abbâs Ahmad ibn Abu'I-Fadâ'il ibn Abu'1-Majd ibn ad-Dakhmîsî (cf aussi certificat N0 V ci-dessus), Allah   augmente sa capacité et la mienne, comprenant aussi les juristes Najîbuddîn Abu'I-Fat'h Nasrullâh ibn Abu'I-'Izz ibn Abu Tâlib as-Saffâr, et Abu Muhammad 'Abd al-Wâhid ibn 'Abd as-Saiyid ibn Abu'I-Barakât as-Siqillî (de Sicile), et Ibrâhîm ibn 'Abdullâh ibn... ('Uthmân? Ghassan? 'Inân?) al-Mâzawî al-Maghribî, et Muhammad ibn Yûsuf ibn Muhammad al-Birzâlî al-Ichbîlî (de Séville), par la lecture de ce dernier et ceci est de sa main, le mercredi 23 du mois deJumâdà al-Akhirah de l'année 623, à la Zâwîyah (appartement d'un derviche) d'Ibn 'Urwah, dans la grande mosquée de Damas, Allah   a protège. Et louange à Allah   seul et qu'il se penche sur Son prophète Muhammad et le protège.

§ 156 (VII) Et immédiatement après cela, on lit: La totalité de cette Sahîfah a été audii tonnée en présence du hâfiz Abu Muhammad 'Abd al-al-Qadir ibn 'Abdullâh ar-Ruhâwî qui l'avait entendu d'Abu'I-Faraj Mas'ûd ibn al-Hasan as-Saifî, de 'Abd al-Wahhâb ibn Muhammad ibn Yahyà ibn Mindah, de son père Muhammad, grâce à la lecture d'Ismâ'îl ibn Zafar an-Nâbulusî à Yahyà ibn Abu Mansûr ibn Abu'l Fat'ii as-Sairafi qui étaient ensemble avec plusieurs autres dont celui qui a noté ces noms, à savoir Abu Mansûr ibn Abu'1-Fadi ibn Abu Muhammad al-Baghdâdî, et ceci durant le mois de Rabî' al-Auwâl de l'année six cent-neuf, (voir plus bas). L'a copié par sa propre écriture, brièvement, 'Alî ibn Muhammad ibn 'Umar ibn Hilâl. . . (3 mots presque illisible que nous sommes tentés de lire «al-Azdî al-Azdî» (sic, deux fois par mégarde), parce que ce nom se retrouve dans le certificat suivant (§ 157). Il a écrit. (Notons en passant que ce certificat daté de l'an 609 vient après celui de 623 et avant celui de 670; le scribe a-t-il oublié par mégarde le chifFre des dizaines?

Il a signé «al-Azdî al-Azdî ; il a écrit certains noms faussement puis il les a biffés et a oublié le nom «'Abd al-Wahhâb'» qu'il a ajouté par la suite sur la marge avec le mot «ainsi corrigé». En présence de tout cela, s'il a commis une erreur dans la précision de l'année, rien d'étonnant.

§ 157 (VIII) Et juste au-dessous est la mention finale que voici: J'ai lu la totalité de cet opuscule devant le cheikh, l'imâm, le savant, celui qui met en pratique (tout ce qui doit l'être), le juris consulte des Musulmans, Abu Zakarîyâ Yahyà ibn Abu Mansûr ibn Abu'I-Fat'h as-Sairafî al-Jarrâz, l'ayant comparé avec la copie originale dont il avait lui-même entendu la lecture par Abu Muhammad ar-Ruhâwî (cf ci-dessus N° VII) avec sa chaîne de narrateurs. Me l'a fait entendre aussi son collègue as-Sadr al-Jalîl (le pré-éminent majestueux), Najmuddîn Abu'I-Hasan 'Alî ibn 'Imâduddîn ibn Muhammad ibn Hilâl al-Azdî (cf supra N° VII avec discussion ) à moi tout comme à. ..(?'Imâduddîn) 'Abd al-Muhsin ibn Muhammad ibn Ahmad ibn Hibatallâh Abu. . . (Jarâdiyâ), et 'Abd ar-Rahmân et Muhammad, tous deux fils de 'Imâduddîn Muhammad ibn 'Abd al-Chanar ibn 'Abd al-Khâliq al-Ansârî et Muhammad ibn ach-Cheikh Ibrâhîm ibn Muhammad. .. (al-Qaramichk?), et Jalâluddîn Ibrâhîm Ibn Ismâ'îl ibn Mubârak al-Halabî et d'autres, du texte original.

La correction a été faite et la présente note a été portée le soir du lundi 6 Dhu'I-Hijjah de l'année 670. L'a mis par écrit 'Abd ar-Rahmân ibn Khamîs ibn Yahyà ibn Muhammad al-Qudsî, Allah   lui fasse miséricorde, et lui, glorifiant Allah   et priant pour qu'il se penche sur le Prophète.

Fin du Manuscrit de Damas.

 

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